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GUIDE DE SURVIE: les infos à connaître pour affronter les situations extrêmes

Barbara Wesoly

Cette période de crise, quoiqu’elle ressemble pour nombre d’entre nous à un week-end infini de binge-watching et grignotage, amène à réaliser qu’on manque des bases nécessaires pour s’en sortir en cas de situation extrême/dangereuse/hostile. Mais ça tombe bien, on a justement le temps de s’y attaquer sérieusement.


Le survivalisme. Avouons-le, le terme évoque un peu trop les illuminés qui se préparent une cave blindée remplie de provisions pour pouvoir affronter 30 ans en autarcie, suite à une guerre atomique ou à une attaque massive d’extraterrestres. Pourtant, sa définition première consiste simplement à être capable de s’adapter à toute situation. Pour cela, pas besoin de piller les stocks de papier toilette du supermarché le plus proche, mais plutôt de connaître quelques bases d’organisation et de logistique. Au pire, ce sera utile en temps de crise soudaine ou au mieux, cela permet de devenir pro du camping et se débrouiller sans peine en pleine nature. Et en prime d’étaler joliment son savoir lorsqu’il sera de nouveau possible de trinquer avec ses potes autour d’un barbecue.

Se constituer un kit de survie


On a déjà tous joué à imaginer ce qu’on emporterait avec soi sur une île déserte. Mais ici, exit le joli maillot et le roman ultra-prenant, le concept est simple: définir les bases de ce qui nous serait d’une totale nécessité pour pouvoir s’en sortir sans autre ressource et en restant mobile si besoin. On part sur une base de 72 heures d’autonomie, histoire de savoir encore porter notre sac une fois rempli et aussi car l’idée n’est pas de se prendre pour Will Smith dans I’m Legend, en dernier habitant de la ville.

Ce qu’il faut y mettre:

  • De l’eau potable et de la nourriture qui se conserve sur la durée.
  • Un abri (une tente, ou un bâche).
  • Des affaires de premier secours (comme une trousse médicale).
  • De quoi conserver une température correcte (des vêtements de rechange et du matériel pour démarrer un feu).
  • Des ustensiles pratiques (une lampe torche, un couteau suisse).


Si vous avez encore de la place, rien n’empêche de l’agrémenter par exemple d’un sac de couchage, de corde et de fil, d’une couverture thermique. Il est aussi possible d’en acheter un tout fait. Amazon, Ebay et les sites spécialisés en survivalisme en proposent de nombreux modèles. Ce kit se conserve tout prêt, chez soi ou dans sa voiture. Vu le temps qu’on peut passer à préparer sa valise, l’idée n’est clairement pas de devoir rassembler tous les éléments au moment d’un départ précipité. Et ainsi, cela laisse le temps de l’agrémenter petit à petit de tout ce qu’on pourrait trouver utile d’y rajouter.

Connaître les bases du secourisme


On n’ira pas loin en sachant seulement coller un pansement Reine des Neiges sur une micro coupure. Mais, tout en ne cherchant pas à pouvoir réaliser une trachéotomie en pleine jungle, on peut malgré tout s’informer suffisamment pour savoir ce qu’il y a lieu de faire en cas de blessure un peu moins superficielle qu’un petit orteil qui cogne le bord du lit.

Pour cela plusieurs possibilités:

  • Suivre les vidéos en ligne de La Croix-Rouge française, ou se rendre sur le site où sont expliqués les gestes de premiers secours.
  • Investir dans un manuel résumant les actes à poser. Si cela ne sert pas en cas de survivalisme, c’est toujours bon d’en avoir un dans sa bibliothèque en cas de moment de panique ou d’urgence.
  • Se munir d’une vraie trousse de secours. C’est essentiel de connaître les bons gestes, mais sans matériel adapté, impossible d’agir correctement. Compresses stériles, pansements, désinfectant, attelle et ciseaux, sont toujours utiles à posséder, même pour partir en voyage ou faire une randonnée.

Avoir conscience de ses besoins


Cela peut sembler évident mais ça ne l’est pas tant que ça. Combien doit boire en moyenne un adulte? Quelle nourriture non-périssable prévoir pour avoir suffisamment d’apports nutritifs? Et en quelle quantité? Comment garder ses pieds au chaud, même en bravant la pluie de longues heures? Au final on se rend rapidement compte que si on devait soudain prévoir ses courses pour privilégier la survie au grignotage, on ne serait pas sorti de l’auberge. Alors, quitte à n’en avoir jamais de vraie utilité (du moins on l’espère), on potasse un peu sur le corps humain et nos besoins primaires.

Travailler son autonomie


Certes, on préférerait se retrouver à sous une tente en pleine forêt avec son amoureux, mais le principe même du survivalisme mise sur l’adaptation et donc sur la capacité d’autonomie. D’autant qu’on refuse de laisser une catastrophe quelconque mettre à mal des centaines d’années de lutte pour l’égalité. Le principe n’est bien-sûr pas de savoir pêcher à mains nues ou construire seul une cabane sur pilotis (pas sûr que notre homme le puisse non plus d’ailleurs). Mais bien de ne pas se reposer sur les acquis de quelqu’un d’autre. Ce n’est pas parce qu’on a un frère ex-scout qui a l’habitude de faire un feu qu’on ne doit pas l’apprendre aussi. Pas plus qu’une mère qui a suivi une formation en secourisme ne nous dispense d’en connaître les bases. L’idée est aussi d’en savoir toujours plus sur ce qui peut nous aider durablement à nous débrouiller sans aide extérieure: comme des notions l’agriculture, la connaissance des plantes ou les signes de l’hypothermie.

Définir un lieu de rendez-vous


Imaginez que soudain votre téléphone soit plat, que vous soyez en pleine urgence et deviez retrouver chéri pour partir ensemble, où pensez-vous qu’il irait? C’est bien d’avoir un resto favori où on va dîner en amoureux ou ce super café où on retrouve toujours notre soeur, mais ça n’aiderait pas beaucoup dans le cas présent. Parce qu’on n’a pas envie de jouer au chat et à la souris en pleine crise, pourquoi ne pas déjà se prévoir un lieu secret ou on se retrouverait si c’était la fin du monde? A défaut que cela devienne utile un jour, ça aura au moins le mérite d’être romantique

Se renseigner


Pouvoir se débrouiller en solo, peu importe la situation et en ayant tout le matériel nécessaire, ne s’apprend pas en un jour. Et nécessite de dénicher quantité d’informations et d’astuces pratiques. Chance pour nous, le net fourmille de sites sur cette thématique. Sans parler des nombreux livres qui s’attaquent au sujet. Et ça tombe bien, on a justement quelques heures de libre, pour débriefer tout ça, dans un bon bain chaud ou au soleil. Après tout, le yoga et Netflix, c’est so classic!

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