Gen F

En rejoignant la communauté, vous recevez un accès exclusif à tous nos articles, pourrez partager votre témoignage et…
© Unsplash

Les femmes gèrent mieux que les hommes les ruptures amoureuses

La rédaction

Ce sont des chercheurs britanniques qui l’affirment: les femmes et les hommes gèrent les ruptures de façon très différente. Les premières ont plus de mal, mais quand elles sont guéries, c’est pour de bon. Tout l’inverse des seconds.

Pour parvenir à cette conclusion, un groupe de scientifiques de l’Université de Bighamton et du University College Londonune a mené une vaste enquête. Pas moins de 5700 personnes de 96 nationalités différentes et d’une moyenne d’âge de 27 ans y ont participé. Toutes avaient vécu une rupture plus ou moins récemment. Les chercheurs leur ont demandé de noter, sur une échelle de 1 à 10, leur douleur physique et leur douleur psychologique. Spoil alert: les hommes et les femmes ne fonctionnent pas de la même façon!

Lire aussi: “Les femmes se préparent moins bien que les hommes à la retraite

Des manières d’agir complètement différentes

Les femmes qui venaient tout juste de rompre avouaient un niveau d’anxiété plus élevé et surtout, un mal-être physique important: migraines, coliques, tachycardie et autres symptômes psychosomatiques incomparables par rapport à ceux ressentis par leur ex. En revanche, elles semblaient pouvoir mieux remonter la pente qu’eux, tant physiquement que psychologiquement. Les hommes, eux, accusaient mieux le coup au début, mais traînaient le stress de la rupture pendant plus longtemps, ne parvenant pas à ravaler complètement leur déception et leur colère.

Bref, ils ne s’en remettent jamais tout à fait, ils passent simplement à autre chose. Mais comment expliquer cette différence? Simplement par le poids de la société. Historiquement, la fin d’une relation représentait davantage de risques pour la femme, l’obligeant à élever les enfants seule, sans le soutien ni la protection d’un homme. Passé le choc, elle se met en quête d’un nouveau compagnon et repart alors à zéro, sans (trop de) regrets.

Les hommes, eux, ont un “risque biologique moindre”, sont moins enclins à tout quitter et à faire table rase du passé pour recommencer sur de nouvelles bases. Pour un homme, la fin d’une relation signifie surtout “repartir au combat”.

Avec la crainte de ne pas y arriver ou d’arriver à la conclusion que ce qui a été perdu est irremplaçable.

Lire aussi: 

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Nos Partenaires