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© @lacasadepapeltv

FAUT QU’ON PARLE: je ne comprends pas l’engouement pour Casa de Papel

J’entendais partout parler de cette série Casa machin. Tellement que j’en ressentais presque de la honte face aux réactions médusées quand j’osais dire « connais pas ». Après en avoir entendu parler à chaque dîner, j’ai finalement décidé de me lancer et de commencer cette fameuse série sur Netflix.

Casa-qué?


Je lance la série et constate que c’est en espagnol. Vous me direz qu’avec un titre pareil, je dois vraiment être blonde pour ne pas avoir compris plus tôt qu’il s’agissait d’une série espagnole. Pour le coup, je vous l’accorde. Impossible de regarder cette série dans sa version originale, je ne sais pas pourquoi mais psychologiquement, je ne peux regarder les films qu’en anglais ou en français. Je décide donc de la suivre en français.

Le premier épisode plante rapidement le décor, je suis intriguée mais je reste perplexe. Je ne ressens pas l’envie de lancer le deuxième épisode, chose qui m’arrive quasiment toujours quand je débute une nouvelle série. Alors je me motive, un peu comme quand je commence un bouquin qui met trop de pages à attiser ma curiosité. Je me force à continuer cette série. Après tout, tout le monde semble l’adorer, alors pourquoi pas moi.

Casa de Papel, les personnages


Sauf que je n’accroche pas. Les scènes s’enchainent, les personnages évoluent, et je continue de soupirer. J’ai l’impression de regarder une mauvaise série B, une série écrite par un réalisateur qui n’a pu s’empêcher de copier tous les clichés des séries américaines. Sauf que ça ne colle pas, la sauce ne prend pas.

Je ne ressens aucune empathie pour les personnages. Berlin dans son rôle de mec initialement sympathique qui s’avère être un psychopathe m’exaspère, Tokyo qui minaude plutôt qu’elle ne parle me hérisse le poil sans parler du Professeur qui a l’air de tout sauf d’un petit génie. Et puis il y a la flic qui n’est qu’un cliché vivant : une ancienne femme battue, habillée dans la parfaite tenue de flic (costume deux-pièces gris enterrement oblige) qui ne cesse de glisser un crayon dans ses cheveux une fois qu’elle entre en action (achète-toi une pince).

Casa de Papel, le bon élève


En regardant Casa de Papel, j’ai l’impression d’assister à un concert de musique classique qui ne produit aucune fausse note mais qui pourtant n’éveille en moi aucune émotion. Sur papier, le script est bon, les personnages et les dialogues sont calibrés. Mais à l’écran, ça me pique aux yeux. Malgré les rebondissements incessants, je n’arrive qu’à en retenir le mauvais et les incohérences.

Casa de Papel, la fin


Et puis j’arrive à l’épisode 7 et s’en est trop. La scène de la fourrière me donne envie de rire, ou de zapper tellement je suis gênée. Je vois ce professeur surjouer la peur et l’angoisse (même moi je ferais mieux) en se glissant parmi les voitures . Je suis abasourdie en regardant le vilain monsieur secouer la voiture dans laquelle Le Professeur se cache (désolée pour le spoiler). La scène est tellement mauvaise que c’en est trop: je décide d’arrêter l’épisode. Et de tout simplement arrêter de me faire du mal. Adiós Casa machin!

 

Alors oui, je risque de me faire des ennemis aujourd’hui, mais j’ose avouer que je ne comprends pas que tant de personnes soient accros à Casa de Papel et se languissent de découvrir la troisième saison. Parce que oui, il y aura peut-être une troisième saison, j’ai cru à une blague, mais non.

 

 

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