Färm lance des étiquettes de durabilité pour nous aider à mieux acheter
Dorénavant, les produits vendus dans les enseignes Färm seront étiquetés d’un färmoscore soit une note de durabilité allant de 1 à 11. Son objectif ? Nous aider à mieux consommer et à acheter en connaissance de cause.
Encore un nouveau label ? Oui mais un nouveau label ultra complet qui a pour ambition de décrypter dans les moindres détails les produits et nous permettre de nous réapproprier ce qu’on achète. Car, comme le rappelle, Färm, consommer, c’est voter alors mieux vaut le faire en connaissance de cause ! Concrètement, cet indicateur de durabilité qui répond au nom de färmoscore se retrouvera sur tous les produits alimentaires sous un chiffre allant de 1 à 11. En fonction du nombre de critères auquel un produit répond, il recevra une note.
Quels sont ces critères ?
La coopérative Färm – réseau belge de magasins bio – a identifié 11 critères pertinents.
Le produit est-il issu de l’agriculture bio ou en conversion ?
À noter, tous les produits chez Färm sont bio ou en conversion. Tous les produits recevront donc ce point à de rares exceptions comme le sel, l’eau et les produits d’origine sauvage.
La marque est-elle cotée en Bourse ?
Färm privilégie les marques non cotées en Bourse afin de favoriser des décisions prises dans l’intérêt général et non pas dans l’intérêt du cours de l’action.
Est-ce une société belge ?
Productions et transformations belges ?
Färm souhaite mettre en avant les entreprises qui apportent réellement une plus-value à leurs produits.
Le produit contient-il minimum 80% d’ingrédients belges ?
Concrètement : une marque belge qui importe ses produits aura donc 1 point ; une marque belge qui transforme sur notre territoire en aura 2 ; et une marque belge qui produit (et transforme éventuellement) des produits belges sur notre territoire en aura 3 !
Est-ce une marque belge ou européenne qui indique clairement la provenance des ingrédients ?
L’entreprise veut favoriser la transparence afin d’éviter d’encourager la recherche des prix les plus bas sur le marché mondial.
La marque est-elle détenue par le producteur et/ou travaille-t-elle avec une filière identifiée ?
“Le producteur qui transforme ses produits garantit une meilleure traçabilité et bénéficie directement de la plus-value apportée à ceux-ci”, indique Färm.
Le produit dispose-t-il d’un label complémentaire au label bio ?
Des produits bruts et moins énergivores
Objectif : mettre en avant les produits peu ou pas transformés et végétariens.
L’emballage est-il consigné ou dans minimum 90% de papier ?
Le produit est-il vendu en vrac ?
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Cet indicateur peut sembler déroutant tant il prend en compte des critères mais il est à l’image de la réalité, c’est-à-dire : compliquée ! « Consommer durable, c’est rechercher les informations pertinentes, prendre tous les enjeux en compte, faire attention aux nuances… C’est un travail de longue haleine » explique Färm. Plus d’infos ici.
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