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En Sibérie et au Groenland, les phénomènes climatiques inquiètent les scientifiques

Manon de Meersman

En Sibérie, on constate actuellement une vague de chaleur, qui se conjugue à une fonte précoce des glaces au Groenland. Des observations qui interpellent les climatologues, d’autant plus que l’hiver a été doux et le printemps plutôt chaud dans ces zones du monde.


Cette année, la fonte des glaces a commencé le 13 mai au Groenland, soit près de deux semaines plus tôt que prévu selon l’Institut météorologique danois (DMI), tandis qu’en Sibérie, la fonte du permafrost, ces terres gelées durant des années et des années, s’accélère.

Des phénomènes à surveiller de près


La hausse des températures en Sibérie a pour conséquence de faire fondre le permafrost. En effet, cette région russe a même enregistré ce mois-ci des températures record, soit des températures qu’elle n’avait jamais connus auparavant. En effet, des chercheurs au DMI expliquent qu’ils n’avaient jamais observé une vague de chaleur pareille depuis une soixantaine d’années, à cette période-ci de l’année. “Comme le reste de l’Arctique, elle [la Sibérie] a connu une hausse de température moyenne de deux degrés depuis le milieu du 19e siècle, soit deux fois plus que la moyenne mondiale”, rapporte la RTBF.

De son côté, le Groenland entre dans une saison d'”ablation”, soit ce moment où les chutes de neige ne compensent plus la fonte, “entraînant un rétrécissement général de la calotte glaciaire- avec un niveau de glace déjà faible dû au peu de neige tombé pendant l’hiver”, détaille le Huffington Post. Le gros problème? L’équilibre devant exister entre la nouvelle neige et la fonte des glaces ne voit pas le jour... La fonte des glaces n’est d’ailleurs pas sans conséquence sur le plan mondial des mers et des océans puisque selon le DMI, elle “a contribué à l’augmentation d’un centimètre du niveau des mers depuis 2002”, note le Huffington Post. Pour Martin Stendel, chercheur au DMI, ce qui est en train de se passer “n’est pas sans précédent, mais c’est quand même assez inhabituel”, rappelant tout de même l’importance de garder également un oeil sur la Sibérie où “il y a d’énormes quantités de gaz à effet de serre piégées sous la glace” du permafrost.

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