C’est l’histoire complètement incroyable de la semaine: une jeune américaine de 22 ans a décidé d’accoucher seule, à l’aide de tutos trouvés sur le net. A ne pas reproduire chez soi, of course!
Une histoire digne d’un film
Tia Freeman est une jeune américaine de 22 ans. Il y a quatre mois, elle apprend qu’elle est en plein déni et qu’elle est déjà à 6 mois de grossesse.
Récemment, lors d’un voyage en avion de 14 heures, elle est prise de gros maux de ventre. Elle pense d’abord à une intoxication alimentaire avant de se rendre compte, une fois arrivée à la douane, que le travail a commencé.
Une fois arrivée à son hôtel d’Istanbul, Tia est prise de panique: «Je ne connais pas le numéro d’urgence de ce pays, et je n’ai aucune idée de ce qu’il faut faire», déclarera-t-elle par la suite sur Twitter.
Avec les moyens du bord
Elle prend alors la décision de s’accoucher seule, avec les moyens du bord: elle visionne plusieurs tutoriels sur le net, fonce dans la baignoire et se munit de serviettes:
Je n’ai pas eu le temps d’avoir peur, je devais agir. J’ai mis une serviette entre mes dents et me suis mise à pousser. Et je n’avais JAAAAMAIIIS ressenti une telle douleur dans ma vie. [...] Heureusement ça s’est fait assez rapidement. J’ai dû pousser que 5 ou 6 fois avant que le bébé ne sorte
Mais la partie la plus délicate arrive: couper le cordon. N’ayant aucun matériel chirurgical avec elle, elle décide d’utiliser les lacets de ses baskets et de les stériliser en les plongeant dans une bouilloire électrique.
Le lendemain de cet épisode complètement dingue, Tia emmène son petit garçon à l’aéroport. Sauf que le voyage ne se passe pas comme prévu: les autorités locales sont interpellées et emmènent la petite famille au consulat américain d’Istanbul, où elle obtiendra un certificat et un passeport pour son bébé.
Tout va bien
Tia sera ensuite transférée avec son fils, Xavier, à l’hôpital pour vérifier que le nourrisson se porte bien: «Heureusement, il est en parfaite santé! Les médecins n’en revenaient pas en écoutant mon histoire».
En guise de clin d’oeil au pays de naissance de son fils, Tia a choisi de donner un deuxième prénom Turc à Xavier: ‘Ata’.
Ce qui est sûr, c’est que la jeune femme ne risque pas d’oublier son accouchement:
Cette expérience m’a tant appris. Je sais comment être débrouillarde et rester calme sous la pression. Et j’ai pu nouer des liens seule avec mon fils dès ses premières respirations.
Bref, c’est une histoire incroyable qui, heureusement pour tous, se termine en beauté!
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