D’ici 2100, le nombre de sécheresses extrêmes pourrait exploser en Belgique
Selon le rapport mensuel de l’Agence flamande pour l’environnement (VMM), en Flandre, le niveau des nappes phréatiques a diminué dans 85% des sites de mesure. En Wallonie, la situation est pour l’instant stable, mais les fortes chaleurs annoncées pour la fin du mois pourraient changer la donne.
Comme l’expliquait Greenpeace dans un communiqué, les pluies qui ont touché le pays ces dernières semaines ne sont pas suffisantes pour abreuver comme il se doit une terre déjà mise à rude épreuve. En effet, en Belgique, les sols sont principalement secs, surtout au nord du pays. Selon Pascal Mormal, climatologue, interrogé par nos collègues de la RTBF, la sécheresse au sein du pays est préoccupante ces derniers mois.
Avec le réchauffement climatique, nous observons en Belgique des périodes de sécheresse plus longues alternant avec des précipitations très intenses, où seule une petite quantité d’eau peut réellement être absorbée par le sol.”
a expliqué Juliette Boulet, la porte-parole de Greenpeace Belgique.
S’attaquer à la racine du problème
“Des études montrent que, à l’horizon 2100, on pourrait voir augmenter par cinq le nombre de sécheresses extrêmes dans notre pays, explique Pascal Mormal. C’est quelque chose qui entre parfaitement dans la logique du réchauffement climatique. On constate depuis fin 2016, une longue période déficitaire en pluie dans notre pays”, conclut-il.
Les solutions pour pallier à cette sécheresse ne sont pas simples. Pour Greenpeace, il faut “contrer le béton par plus de nature et créer plus de zones marécageuses, car ce sont nos stocks stratégiques dans cette crise”. Ensuite, il faut s’attaquer à la racine du problème: la crise climatique. “Sinon, nous risquons d’atteindre des températures plus élevées année après année et de connaître des périodes de sécheresse plus longues”, a déclaré Juliette Boulet.
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