Cinq nouvelles femmes accusent Luc Besson de violences sexuelles
Le cinéaste français est à nouveau dans la tourmente. Une enquête de Mediapart publie cinq nouveaux témoignages de femmes qui auraient été victimes de propos et de comportements sexuels déplacés de la part de Luc Besson.
“Quand j’ai ouvert la porte, il m’attendait nu caché sous une serviette. Il m’a fait ‘coucou’ comme un enfant et en le voyant comme ça, je me suis dit ‘merde’. Cette fois-là, il m’a un peu fait payer le fait que je lui échappais. Il n’a pas été doux. Pas violent non plus. J’ai eu l’impression d’être plutôt une pute” raconte “Ananda”, ancienne assistante du réalisateur à Mediapart et cité par Konbini. Son témoignage ainsi que celui de 4 autres femmes dont celui de l’ex-mannequin Karine Isambert viennent porter le nombre d’accusations contre Luc Besson à neuf! En mai dernier, une enquête avait été ouverte après que l’actrice Sand Van Roy porte plainte pour viol contre Luc Besson.
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5 nouveaux témoignages
Karine Isambert raconte à son tour dans les colonnes de Mediapart les gestes et les propos déplacés du cinéaste français lors de leur rencontre. À l’époque, la jeune mannequin rêve de devenir actrice. Lors d’un entretien, Luc Besson lui expliquera: “Une actrice, il faut vraiment avoir envie de la baiser.’ Je lui dis que c’est quand même important que la fille sache bien jouer, qu’elle incarne quelque chose. Il me répond : ‘Ouais, mais c’est important si on a envie d’elle, sinon ça n’a pas d’intérêt.’” Le réalisateur l’aurait également “attrapée par le haut de la fesse pour la presser contre lui assez fort en lui faisant la bise”
D’autres témoignages viennent compléter l’enquête de Mediapart. Chacun révèle les propos ou les gestes déplacés du réalisateur français envers des actrices, stagiaires ou encore élèves. L’une d’elles raconte d’ailleurs que lors de son premier jour de stage, elle a directement eu affaire au comportement inapproprié de Luc Besson. “Il met un pied dans l’ascenseur et me dit de venir, je lui dis que non, j’allais partir. Il insiste, je n’ose plus refuser une seconde fois, je monte dans l’ascenseur et le temps qu’il descende, il me prend dans ses bras, respire mes cheveux, m’embrasse dans le cou. Ça m’a mise extrêmement mal à l’aise… Je suis partie angoissée.”
Pour l’heure, le réalisateur français n’a pas réagi.
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