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C’est prouvé: les lève-tôt ont moins de risque de souffrir de dépression

Justine Rossius

Selon une récente étude américaine, les femmes qui se réveillent tôt naturellement ont moins de risque de faire une dépression. Bon, euh… réveil à 6h demain?


 

Vous êtes du genre à vous réveiller de bonne heure, même le week-end? Alors conservez cette super habitude! Selon des chercheurs de l’University of Colorado, il existerait des liens entre le fait d’être plus efficace le matin ou le soir et les troubles de l’humeur.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont suivi plus de 30.000 femmes, âgées de 55 ans. Elles devaient décrire leurs habitudes de sommeil en répondant à deux questionnaires à deux années d’intervalle. Les chercheurs ont étudié également d’autres facteurs de risque de dépression comme le poids, l’activité physique, les horaires de travail, etc.

 

Les oiseaux de nuit risquent la dépression

Au terme de leur étude, les chercheurs ont constaté que chez les femmes qui se lèvent tôt, la dépression diminue de 12 à 27 % par rapport à celles qui possèdent un chronotype intermédiaire (c’est-à-dire, qui ne sont ni du matin ni du soir). Les personnes qui se couchent tard auraient 6% de chance d’être plus déprimées. Des résultats à nuancer, puisque l’exposition à la lumière joue, dans ce cas, un rôle majeur, comme le souligne le Dr Céline Vetter. “Le moment et la quantité de lumière que vous obtenez influencent également le chronotype, et l’exposition à la lumière influence également le risque de dépression. Démêler la contribution des modèles de lumière et de la génétique sur le lien entre le chronotype et le risque de dépression est une prochaine étape importante”, explique-t-elle.


 

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