Gen F

En rejoignant la communauté, vous recevez un accès exclusif à tous nos articles, pourrez partager votre témoignage et…

Belgique Positive: Caroline Vandeput est bénévole pour l’ASBL sans collier

Justine Rossius

Pour la semaine de l’information constructive, en collaboration avec NEW6S, Flair a choisi de mettre en avant des initiatives inspirantes de femmes inspirantes qui rendent le monde meilleur. Aujourd’hui, on rencontre Caroline Vandeput, bénévole pour l’ASBL Sans Collier, qui recueille les animaux maltraités.


 

L’ASBL belge Sans Collier, basée en Région wallonne et fondée en 1972, œuvre pour offrir une vie meilleure aux chiens et chats abandonnés et maltraités. Chaque année, l’organisme sauve plus de 1500 chiens et chats. Sans Collier agit, d’une part, en proposant des initiatives et des actions de sensibilisation positives et d’autre part, en gérant un refuge pour chiens et chats trouvés, maltraités ou abandonnés.

 

Une bénévole engagée


Caroline Vandeput est bénévole depuis presque 5 ans pour l’ASBL, à côté de son job d’esthéticienne. Un projet qu’elle a voulu entreprendre après une rupture. « J’ai eu envie de changement, de faire le bien autour de moi » explique-t-elle. « Ça me révoltait de voir tous ses posts sur Facebook montrant des chiens maltraités. J’ai voulu apporter ma pierre à l’édifice ». Elle sonne alors à la porte de Sans Collier, une ASBL qui — par chance — ne demande pas à ses bénévoles d’être régulièrement sur place. En fonction de ses horaires de boulot, Caroline peut adapter ses heures de bénévolat.

 

Inspections incognito


Concrètement, Caroline sillonne la région de Nivelles pour faire des « inspections ». Lorsque le voisinage repère une action de maltraitance envers un animal, il contacte l’ASBL. Caroline se charge alors de se rendre dans ces familles pour repérer si le chien ou le chat est bien traité. « C’est une tâche qui demande beaucoup de diplomatie » confie-t-elle. « Je me rends dans les familles et je pose des questions pour voir si elles s’occupent bien de l’animal, s’il n’est pas trop dehors, s’il a bien toujours de l’eau… En général, on ne prévient pas et on débarque à l’improviste pour avoir une vision claire et honnête de la situation ». Caroline n’a pas de formation de vétérinaire, mais elle a été entourée de chiens et chats toute sa vie. Elle suit maintenant une formation de comportementaliste, pour aller encore plus loin dans sa démarche. « Je suis fan des animaux! J’évite d’ailleurs d’aller souvent au refuge, car si je m’écoutais, je les adopterais tous ».

 

« La plupart du temps, lorsqu’il y a maltraitance, on essaye de parvenir à un abandon volontaire de la part des maîtres. S’ils ne veulent pas, on doit parfois faire intervenir la police. L’ASBL les récupère ensuite, leur fait les vaccins nécessaires, les soigne puis les remet à l’adoption. C’est un tel bonheur de les voir ensuite heureux dans une nouvelle famille ». Car ces animaux ont souvent connu l’enfer. « Je me rappelle d’un petit chow-chow que ses propriétaires avaient attaché avec une ficelle. Il n’était pas libre de ses mouvements et devait rester sous la pluie, sans nourriture. Mais parfois, certaines personnes aiment vraiment leurs animaux mais ne savent juste pas comment s’y prendre. J’essaye alors de les sensibiliser, de leur proposer des solutions ».

 

Contre l’euthanasie


Si Caroline Vandeput s’est tournée sur l’ASBL Sans Collier, c’est parce que l’organisme ne pratique pas l’euthanasie. « D’autres organismes euthanasient les animaux quand ils n’ont toujours pas été adoptés après une longue période de temps. Nous avons la chance, chez Sans Collier, d’avoir suffisamment d’espace pour accueillir plein de pensionnaires et en prendre soin » conclut la bénévole.

Comme la plupart des grands médias francophones du pays, Flair a répondu à l’invitation de l’asbl NEW6S et participe à la toute première « Semaine de l’info constructive ». L’objectif est d’initier ou de poursuivre une réelle réflexion autour de la valeur ajoutée d’une information porteuse de perspective ou de solution. Et de montrer que dans un monde de plus en plus complexe et difficile à appréhender il y a des raisons d’être optimiste et de vouloir faire bouger les choses.

Retrouvez nos articles en collaboration avec NEW6S pour la semaine de l’info constructive.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Nos Partenaires