TESTÉ POUR VOUS: Le Bruit qui Court, la brasserie liégeoise qui sort de l’ordinaire
Au sujet du Bruit qui Court, il se murmure que c’est une brasserie aux portions honnêtes, que le cadre est original et que l’équipe en cuisine aurait récemment changé... Pour en avoir le coeur net, et démêler les bruits de la vérité, on est allés s’y attabler. Et on a été agréablement surpris.
Première bonne surprise: le cadre. Il faut dire qu’ici, on se trouve dans ce qui était autrefois une banque, ce qui donne un cachet tout particulier au Bruit qui Court. Grands volumes, mezzanine avec vue plongeante sur la salle et coffres préservés, l’ensemble est unique et change agréablement des adresses plus traditionnelles.
Et à la carte aussi, on est agréablement surpris: les généreuses portions de pâtes et de salades y figurent toujours en bonne place, mais Paul Binet, qui a longtemps régalé les gourmets liégeois à la Maison Leblanc, a repris les rênes de la cuisine et veille à insuffler ici sa passion pour la bistronomie. Par le biais d’entrées créatives et colorées, et de poissons et viande cuits à la perfection et présentés avec goût, sans rien perdre de la générosité des portions.
Des parties du restaurant peuvent être privatisées pour des groupes ou des événements, et un soir de semaine, il n’est pas rare de partager la salle avec des amoureux qui se dévorent des yeux, des familles qui célèbrent l’un ou l’autre anniversaire et des bandes de copines venues rigoler et se régaler. C’est ça l’avantage principal du Bruit qui Court: une cuisine sans prétention mais parfaitement exécutée, dans un cadre surprenant et convivial. Les rumeurs sont vraies: c’est une adresse à tester.
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