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À LIRE: la lettre poignante de ce père dont le fils est mort à cause d’une pilule d’ecstasy

Pierre était un jeune Français comme les autres. Il aimait sortir avec ses amis. Le mois passé, il a perdu la vie après avoir avalé un cachet d’ecstasy lors d’une soirée. Il n’avait que 21 ans.


Après son décès, son père, Christophe, a écrit une lettre émouvante pleine de lucidité. Il y dénonce la facilité avec laquelle on peut avoir accès à la drogue aujourd’hui et espère sensibiliser les autres jeunes comme son fils aux risques avant qu’il ne soit trop tard pour eux aussi. Les mots forts de ce papa sont en train de faire le tour du Web grâce à une de ses connaissances, Sandrine Wilmes Coquel. Sur son compte Facebook, l’internaute a invité tous ses contacts à diffuser largement cette lettre. Elle a déjà été partagée plus de 11 000 fois sur le réseau social.

Du paradis artificiel au paradis éternel

Voilà précisément une semaine, Pierre mon fiston s’en est allé à l’âge de 21 ans. Il a bu le calice de la vie jusqu’à la lie au point de passer de son paradis artificiel à son paradis éternel.

En une fraction de seconde la Pierre s’est brisée”


commence Christophe. La drogue mortelle se cachait sous l’apparence de bonbons d’enfants...

5 euros le cachet d’ecstasy. Moins qu’un paquet de clopes. Des pilules particulièrement bien packagées qui ressemblent plus à des smarties, avec leurs logos « funs », qu’à des produits chimiques austères. Un marketing qui contribue plus qu’aisément à l’inoffensivité visuelle de cette saloperie. Des pilules EN QUASI VENTE LIBRE dans notre pays, et qui circulent en QUASI IMPUNITÉ à un PRIX DÉRISOIRE”


À ses yeux, la France observe ce phénomène sans sourciller.

 

Ce pays où les « industriels » de la MDMA s’en donnent à cœur joie dans les festivals, les concerts, ferias et manifestations en tous genres, pour prospérer paisiblement au vu et au su de tout ce beau monde « bienveillant ». Tout ça au détriment de notre jeunesse”


Selon ce papa, la faute incombe aussi aux médias.

 

Il est vrai que pour un jeune d’aujourd’hui, il faut avoir une sacrée force de caractère pour supporter notre monde tel qu’il est décrit à longueur de journée par nos chers journalistes, toujours plus avides de sensationnel: plus l’info est terrifiante, plus elle est intéressante à diffuser”


D’après Christophe, nous vivons dans un Monde dépressif dans lequel “le positif et l’optimiste ne font pas vendre”, une société qui “adule des héros comme Morrison, Hendrix, Cobain ou encore Winehouse”.

 

Mais comment voulez-vous vous que dans ce contexte, 2 jeunes sur 3 ne tombent pas dedans à un moment où à un autre ? Les sollicitations, les tentations sont trop fortes. Un moment de faiblesse, un moment d’euphorie, un moment de curiosité, un besoin « d’évasion », et hop ! Le grand saut”

 


Pierre est loin d’être un cas isolé. Les jeunes sont de plus en plus nombreux à consommer de la drogue comme ils boivent une bière en soirée.

Il faut que vous sachiez que dans les grandes métropoles, chez nos jeunes, il n’y a quasiment plus une soirée sans qu’un ou plusieurs invités apportent à minima du cannabis, de la cocaïne ou de l’ecstasy.


Finalement, Christophe termine sa lettre par 3 leçons de vie à retenir de la mort de son fils pour que celle-ci ne soit pas vaine.

 

1. On ne dit jamais assez à ses proches qu’on les aime.

2. Profitez le plus possible de cette courte vie, réalisez-vous au maximum.

3. Diffusez le message de prévention à tous les jeunes qui vous sont chers”

L’ecstasy tue


On ne peut rester de marbre face à cette lecture. En hommage à Pierre et pour tous les jeunes consommateurs de pilules en tout genre qui cherchent juste à apporter une dose supplémentaire de “fun” à une soirée, diffusons ce message et espérons que les autorités nous entendent. Parce qu’en France comme en Belgique, le problème de banalisation de la drogue est malheureusement bel et bien réel. Comme le demande Christophe,

Soyez nos ambassadrices et nos ambassadeurs, communiquez le plus largement possible sur cette merde et ses terribles conséquences”


Pour lire la lettre en entier et la partager sur votre compte Facebook, cliquez ici.

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