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© Jenna Christiana @ Unsplash

9 clichés sur le fait d’être parent qui se révèlent en réalité totalement vrais

Barbara Wesoly

Avant d’avoir des enfants, on se promet que non, on ne cèdera pas aux clichés entendus mille fois. Qu’on n’agira pas comme tous ces parents qui nous entourent. Qu’on ne passera pas notre temps à parler de langes et de biberons et qu’on ne gazouillera définitivement pas en langage de bébé. Et puis la vie vient bousculer nos certitudes et là on réalise qu’on est en fait les premiers à appliquer nombre de ces attitudes qu’on prenait pour des stéréotypes et que ces formules toutes faites ne sont au final peut-être pas si éloignées de la vérité.


Soyons francs, à l’ère pré-bébé, on a déjà tous levé les yeux au ciel en entendant nos amis devenus parents balancer des banalités entendues mille fois ou passer trois heures en soirée à raconter les coliques ou à montrer mille photos de leurs bouts de chou. On a légèrement rit sous cape en les voyant atteints du virus “mon bébé, ma merveille”, en se disant qu’on ne se laisserait pas prendre à cette maladie et qu’on resterait les mêmes. Mais force est de constater qu’on avait un peu – voire mille fois – tort.

À la poubelle les belles idées éducatives


Le proverbe dit: “Les meilleurs parents sont ceux qui n’ont pas d’enfant”. Et de fait, avant d’avoir notre merveilleuse progéniture, on avait une idée très précise de notre future pédagogie, de ce qu’on tolérerait ou empêcherait et de ce qui – grands dieux – n’arriverait jamais chez nous. La télé avant trois ans, les crises de colère en plein supermarché ou les balades sous la table en plein repas, très peu pour nous. Puis la vie a décidé de se mêler de nos superbes principes éducatifs. Il faut dire qu’on n’avait pas inscrit au planning les nuits sans sommeil, les traces de marqueurs sur nos vêtements et les voitures transportant les petits pois au milieu de la table.

Sous toutes les coutures


Poster des photos de nos bouts de chou sur les réseaux sociaux? Inimaginable! Et le droit à l’image, le respect de sa future vie privée, sans parler des dangers avec tous ces prédateurs sexuels digitaux qui rôdent. Et puis ce n’est pas comme si on allait mitrailler bébé. On passerait déjà 24h sur 24 avec lui ce serait bien suffisant. Puis il est né. Avec ses petits yeux, ses petites mains et ses petits pieds. Ses premiers sourires, sa dent, cette mèche de cheveux qui boucle. Et on s’est retrouvés comme possédés, à photographier son sourire plein de purée, à partager sur Facebook son adorable frimousse qui bave et à sortir compulsivement notre smartphone face à chaque personne rencontrée pour lui montrer une photo de notre merveille ramassant un caillou.

Fini la délicatesse


Lorsqu’on s’est mis en couple avec chéri, on s’imaginait conserver pour toujours cette relation faite d’amour et de poésie, très éloignée des préoccupations physiques vitales des êtres humains. Dans notre monde romantique, inenvisageable d’évoquer nos maux de ventre ou de se raconter nos problèmes gastriques. Puis on a découvert qu’avec le package bébé était aussi offert en prime le mode colique, les vomissements intempestifs et le système digestif pas encore complètement formé. Un délicieux bonus qui a transformé nos dialogues Shakespeariens en discussions sur les diarrhées et le reflux et en comptage de jours sans caca pour petit bout.

Une maison impeccable... ou pas


Une belle table en bois massif, un canapé beige éclatant, des objets de déco aussi fragiles qu’élégants. Pourquoi devrait-on réprimer notre amour de la déco, sous prétexte qu’un mini-nous va aussi circuler dans la maison? Cela ne doit pas être si complexe d’être maniaque et parent après tout. Dans un monde idéal surement pas. Dans les faits, ranger sa maison ou la nettoyer avec un petit bout en action, revient à être aussi efficace que de se brosser les dents avec du Nutella.

Plus fort que tout


Lorsqu’on était encore qu’un couple d’amoureux transis, on s’imaginait difficilement pouvoir aimer autant voire plus fort que ce qu’on ressentait pour notre homme. Et puis on a rencontré l’autre amour de notre vie. Et la phrase “je donnerais ma vie pour mon enfant” prononcée un jour ou l’autre par chaque parent, a pris tout son sens. Soudainement il est en effet devenu inimaginable d’envisager un monde dans lequel il ne serait plus. Et l’on a compris que ce qui nous permettait désormais de respirer n’était ni notre cœur, ni nos poumons, mais cette petite main serrée très fort dans la nôtre.

Club des parents


Lorsqu’on tombe enceinte on découvre cette espèce d’attraction étrange qui amène certaines de nos vagues connaissances mamans à nous considérer soudainement comme leur meilleure amie. Comme si prendre 15 kilos, faire de la rétention d’eau et développer des vergetures nous ouvrait les portes du club select des futures donneuses de vie et créait une sorte de complicité évidente. Si cela nous faisait bien rire, une fois devenu parent on est bien obligés d’admettre qu’il suffit parfois d’un regard ou d’un sourire avec une autre mère pour comprendre qu’on est dans le même bateau voire même sur le Titanic en train de ramer. Un peu à la manière des fumeurs qui établissent des liens parce qu’ils se retrouvent à partager une cigarette sous la pluie, nous on se retrouve à jouer la team solidaire des langes.

Un peu la maman de tous les enfants


Vous pensez être très sensible au sort des autres? Attendez de devenir parent. Soudainement chaque enfant qui pleure est un peu le vôtre, chaque bébé en détresse brise votre cœur. Même s’il ne ressemble pas au vôtre, est du sexe opposé ou a dix ans de plus, chaque bambin qui passe à l’écran, apparaît au journal télévisé ou dont on parle dans les médias est capable de vous laisser en pleurs au milieu du salon.

Fière en permanence


Lors de ses premiers pas, quand il prononce enfin un borborygme rappelant un peu le mot maman, lorsqu’il mâche une carotte, ou regarde avec une extrême concentration une bouteille vide, on dégouline d’une extrême fierté permanente. Là où voir les enfants des autres réaliser les plus impressionnants exploits ne nous faisait ni chaud ni froid, une fois que c’est le nôtre, on peut le regarder ne rien faire et considérer que c’est la vision la plus merveilleusement exceptionnelle qui soit.

Et complètement flippée


Autant notre amour pour ce petit être est inimaginable et sans limites, autant la peur qui l’accompagne est proportionnelle. Angoissé devrait d’ailleurs être officiellement reconnu comme synonyme de parent. On s’était promis qu’on serait des papas et mamans uber cool et zen en toutes circonstances. Mais c’était avant d’avoir compris que bébé était capable de s’étouffer avec une bulle, qu’il n’avait aucune notion du danger ni d’ailleurs aucun instinct de survie. Et qu’on ne rêverait plus que du jour béni ou un inventeur créerait une combinaison capable de le protéger des météorites, des chutes permanentes et de l’avalage intempestif d’objets en tous genres.

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