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9 astuces pour lutter contre le mal de mer

Barbara Wesoly

C’est la grande inconnue avant d’embarquer à bord. Impossible sans avoir affronté les vagues, de savoir si vous supportez parfaitement la houle ou si au contraire vous risquez de prier pour revenir au plus vite sur la terre ferme. Alors, avant de lever l’ancre, on vous propose quelques solutions de secours en cas de mal de mer.


Nausées, vertiges, vomissements, somnolence, frissons, ... la naupathie touche 25 à 30% des gens et transforme un passage sur l’eau en véritable enfer. Mais, pour celles qui s’apprêtent à réaliser leur premier baptême en mer ou pour les amoureuses des bateaux qui se refusent à abandonner la discipline malgré les effets secondaires, il existe quelques astuces qui devraient rendre la traversée nettement plus confortable.

Attention à la règle des 5F


Même les marins expérimentés peuvent un jour être touchés par le mal de mer. En effet, bien que celui-ci soit causé par un dysfonctionnement de l’oreille interne perturbant le sens de l’équilibre, certains éléments extérieurs peuvent favoriser son apparition. On les nomme les 5F: faim, froid, fatigue, frousse, et foif (équivalent de soif en humour maritime). Pour diminuer les risques, on veille donc à avoir son estomac bien rempli, suffisamment chaud, à être bien reposé, à ne pas angoisser et à s’hydrater correctement.

Se positionner au centre du bateau


Il arrive fréquemment que l’on ne commence à ressentir de malaise qu’une fois le bateau à l’arrêt. Tant qu’il navigue, le mouvement des vagues est en effet contenu et ne devient beaucoup plus violent qu’une fois vraiment ballotté par la mer. Si c’est le cas, réfugiez-vous au centre du navire, car c’est l’endroit le plus stable de tout le complexe et celui où les roulis sont les moins ressentis.

Rester en plein air


Être confiné empire les sensations, sans parler de la chaleur et de l’odeur d’essence régnant fréquemment dans la cabine exigüe d’un bateau . Profitez d’un bol d’air frais sur le pont et fixez l’horizon dans l’axe de la trajectoire du navire. Focalisez-vous également sur votre respiration en tentant d’atteindre un rythme aussi régulier que possible.

Être actif


S’occuper permet de ne pas focaliser sur les symptômes. Voyez dès lors si vous pouvez vous rendre utile, jouer les seconds, tenir la barre ou apprendre les rudiments de la navigation. De quoi devenir un véritable moussaillon par le même coup.

Eviter l’alcool


S’offrir une fiesta bien arrosée la veille du départ, voire boire un petit verre sur le pont est fortement déconseillé. L’alcool est déja susceptible de donner des hauts le cœur sur la terre ferme et son effet est empiré par la houle. De même, n’exagérez pas sur le café, les sucreries et les aliments épicés, qui se digèrent plus difficilement.

Adopter la meilleure posture


Une étude réalisée en 2013 a démontré que certaines positions sont susceptibles de provoquer ou d’empirer le mal de mer. Il est ainsi essentiel d’éviter de se coucher, car les yeux envoient alors des signaux au cerveau pouvant créer un deséquilibre. De même, bien qu’il faille s’occuper, on bannit la lecture qui amène à conserver la tête courbée.

Faire confiance aux formules naturelles


Il existe diverses sortes de traitements contre la naupathie, à base de plantes ou d’huiles essentielles. Notamment des gélules de gingembre, connu pour diminuer les nausées et les vomissements, ou l’huile essentielle de lavande ou de menthe poivrée à respirer à tout moment pendant la traversée. L’huile essentielle de citron diminue elle les spasmes de l’estomac. Grignoter un citron durant le voyage peut d’ailleurs également aider à diminuer les malaises.

Le recours aux médicaments


Il est possible de trouver en pharmacie des gommes au gingembre contre le mal des transports. Les comprimés de Mercalm, un médicament antinaupathique sont aussi une possibilité, mais ils ont tendance à créer un effet de somnolence.  Il existe également des patchs à coller derrière l’oreille pour diminuer la sensibilité des capteurs de l’oreille interne. Ils contiennent de la scopolamine qui lutte contre les nausées et les vomissements.

Y aller progressivement


Si vous pensez souffrir de mal de mer ou que vous n’avez jamais mis le pied sur un bateau, commencez par une courte traversée. Rien de pire que de s’engager dans une croisière ou un trip en voilier de cinq jours, pour découvrir qu’être sur le navire tient du cauchemar. De nombreux lieux de vacances et hôtels en bord de mer proposent des excursions de quelques heures dans les environs. Privilégiez cette formule, histoire d’éviter de devoir lancer un S.O.S!

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