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7 situations où on rêverait d’être millionnaire

Justine Rossius
Justine Rossius Journaliste

“153 millions, c’est abusé. Ça va monter à la tête des gagnants, ils vont sombrer dans la dépression et si ça se trouve, finir sans un rond dans 10 ans. Non, je n’en voudrais pas”. Phrase typique que l’on entend quand le jackpot de l’Euromillions frise les sommets. Eh bien, personnellement, j’en veux bien. Même que je sais exactement ce que j’en ferais.


 

Quand bébé hurle en pleine nuit


 

Si ce n’est pas une otite, c’est un mauvais rêve, ou une colique, les dents, un pied coincé dans les barreaux du lit… Et me voilà, à 2 h 30, promenant P’tilou pour le calmer, pipette de Perdolan à la main en le suppliant d’ouvrir la bouche. En vain. Au mieux, il en avale 1 ml et le reste atterrit sur son pyjama. Au pire, il envoie balader la pipette à l’autre bout de la pièce. Résultat: des gouttes de sirop partout sur le plancher, comme autant de petits chewing-gums que je vais mettre des plombes à nettoyer. Mais seulement quand bébé sera rendormi. Et après avoir mis le pyjama à la machine.

Avec 153 millions, je m’offrirais les services d’une nounou interne qui, à la moindre plainte nocturne de Moumoune, jouerait les infirmières/femmes de ménage à ma place.

 

Quand on rentre d’une soirée où on a bu (beauuuuucoup trop bu)


 

4 h du matin. On libère la baby-sit. Vu qu’on nage en pleine euphorie, on lui laisse un gros pourboire pour la remercier d’être venue se vautrer dans le divan. Le crâne douloureux, l’estomac retourné et la bouche pâteuse (trop crevée pour se laver les dents, encore moins se démaquiller), on file au lit goûter à cette délicieuse sensation de montagnes russes dès qu’on ferme les yeux. Quand enfin, on sombre dans le sommeil, trois petites paires de main viennent nous chatouiller les pieds. “Maaaamaaaan! On n’a plus sommeil. On a faiiiiim!” Coup d’œil au réveil: 6h25. Quand je pense qu’en semaine, il faut les tirer du lit à 7h15. Là, ça va pas le faire, mes lapins. Maman va rappeler la baby-sit. Qui a coupé son GSM. J’ai envie de mourir.

Avec 153 millions, je booke une babysitter pour la soirée, la nuit ET le lendemain matin jusque 16h.

 

Quand on est coincé dans les embout’


https://giphy.com/gifs/jam-los-angeles-In0AaI2yU71yU

 

“Des nouvelles de la route, Mélanie: ça roule très mal en ce moment sur le ring de Bruxelles” “Oui, Jean-Michel, un camion s’est renversé, tout son mazout s’est répandu sur la chaussée, Touring 3 heures de file? Soyez patients! Détendez-vous en écoutant les Grosses Têtes”

Je savais que j’aurais dû aller faire pipi avant de quitter le bureau. Et m’arrêter à la pompe pour faire le plein. Et acheter un Snickers par la même occasion, avec une bouteille d’eau bien fraîche. Mais j’ai voulu gagner 5 minutes et me voilà à l’arrêt, comme tout le monde, en attendant que la chaussée se libère. Je vais bouffer mon volant et hurler sur tous les camionneurs que je croise, tiens, ça fera passer le temps.

Avec 153 millions, je m’offrirais un jet privé et je survolerais tous les problèmes de trafic. Je serais à la maison en 5 minutes, chez mamy en un quart d’heure et dans le sud de l’Espagne en un temps record. Le kérosène? Quoi, le kérosène? Ça pollue pas beaucoup, je pense...

Quand on doit faire sa compta


 

Journaliste indépendante, c’est un métier génial. Si, si!  Mais qui nécessite régulièrement un peu de bonne volonté pour “faire sa compta” comme on dit: établir ses factures, vérifier les paiements, trier ses souches TVA… Franchement, je préférerais encore faire un jogging que la paperasse.

Non, je déconne. Avec 153 millions, j’engagerais une secrétaire administrative pour remplir tous les documents et trier les papiers à ma place. Notez, maintenant que j’y pense, il y a peu de risque que je continue à travailler avec un tel pactole. Fini les factures et la TVA. Mais je garde la secrétaire, ça peut toujorus service. Je lui dicterais mes statuts Facebook.

 

Quand on n’a aucune idée de ce qu’on préparait bien à manger


 

Macaroni au gratin? Spaghet’ bolo? Poulet rôti/compote? Comment ça, Victorine, on mange toujours la même chose? Vas-y, toi, donne–moi une idée de menu, à part des crêpes ou un Quick (sourire sarcastique) Quoique… En fait tu as raison, c’est bien, le Quick. C’est belge, ça fait vivre l’économie locale. Bonne idée, mets ton manteau.

Si j’avais 153 millions d’euros, j’irais tous les jours chez le traiteur. Mieux: je louerais un traiteur à domicile! Limite, une brigade tout entière: un qui fait le commis, un qui fait la plonge, l’autre qui sert, un qui m’essuie la bouche (oh ça va, si on peut même plus rigoler...)

Quand on a une pile de lessive


 

Je sais pas vous, mais moi, il suffit d’une semaine sans passer par la buanderie (traduisez: la machine à laver encastrée dans un coin du garage, entre l’huile pour moteur et la boîte à outils de monsieur), et ça déborde de partout. Tout le monde se plaint: Chloé n’a plus de chaussettes, Lola veut justement mettre CE jeans là demain, y’a plus de body sans manche pour Théo et Tendrépoux a absolument besoin de son survêt pour sa partie de badminton entre collègues. Super. Alors, on va tout mettre ensemble dans le tambour pour que ça aille plus vite. À 60 °, comme ça, ce sera bien propre et il ne faudra plus le relaver avant longtemps. Voire jamais, avec un peu de bol.

Avec 153 millions, j’achèterais des vêtements jetables: on les porte un jour puis on les jette. Ils ne se lavent pas. C’est nouveau, c’est du one-shot-fashion. C’est réservé aux riches mais avec 153 millions, je ferais partie de la bande.

 

Quand on est dimanche soir


 

Certes, il y a Esprits Criminels sur Club RTL et même la redif de Ruquier sur TV5, mais quand même, j’ai pas le moral. C’est comme si le lundi commençait la veille, empiétait sur ton dimanche pour déjà te filer le bourdon. Je DETESTE le dimanche soir. C’est de la poudre aux yeux pour détourner ton regard de la semaine qui s’annonce.

Avec 153 millions, je changerais le dimanche soir en jeudi soir. J’irais au shopping et j’organiserais un repas de famille. Ou un apéro entre copines. De toute façon, tout le monde serait libre parce que j’aurais distribué un peu de ma fortune aux gens qui me sont chers pour qu’ils puissent se permettre, comme moi, d’être tous les jours en congé. Comme ça si dans 10 ans je n’ai plus un rond et je tombe en dépression, je pourrais aller sonner à leur porte, réclamer une aumône.

 

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