Rencontre avec Maïté Wolfs, créatrice du magazine ““Kactus””
"On ne vit qu'une fois". S'il n'y avait qu'une phrase pour décrire Maïté, cette jeune Liégeoise hyperactive qui déborde d'idées, ce serait celle-là. Une manière de voir la vie qu'elle a voulu partager sous forme de quelques pages de papier, avec Manon, graphiste et maman de jumeaux.
Tout est parti d'une soirée pizza
"Un soir, on s'est retrouvées chez moi avec un bouteille de vin rouge et des pizzas" se rappelle Maïté.
On refaisait le monde et on a fini par se demander ce qu'on ferait dans la vie si on ne disposait d'aucune limite de temps, d'argent ou de compétences.
La bouteille vide, elles avaient leur réponse: leur job de rêve, c'était de créer un magazine, qui permette de voir la bouteille à moitié pleine!
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Des rêves à n'en plus finir
Ce rêve teinté de vin rouge passion, elles l'ont concrétisé... pour pousser les entrepreneurs dans l'âme à suivre la même voie.
Kactus, c'est un magazine qui dresse le portrait des jeunes passionnés et ambitieux qui ont eu le courage et l'audace de lancer leur projet et de créer leur boulot rêvé... comme moi!
Et ce malgré un contexte économique maussade.
Le quotidien, les réussites et les échecs
C'est comme ça que ce petit carnet inspirant a été créé. Au fil des pages, on découvre l'interview de Jehanne Moll, photographe de mariage liégeoise qui a osé se lancer à 100 % dans sa passion. Plus loin, c'est l'adresse "Ma ferme en ville" qui se dévoile, une boutique au concept responsable nichée dans une petite ruelle de la Cité ardente. Tous racontent leur parcours, leur quotidien et leurs déceptions aussi. Parce que même les plus belles success stories sont semées d'embuches.
La génération Y, celle qui entreprend
Pour financer le premier numéro, l'équipe de Kactus a mené une campagne de crowdfunding.
On pensait que nos proches seraient les seuls à participer, mais finalement, plusieurs inconnus ont investi et c'est magnifique!" s'extasie Maïté. "On a récolté 3300 euros alors qu'on en avait demandé 2500.
Si Kactus parle tant aux jeunes, c'est parce qu'il pique en plein dans le mille: "Cette génération Y dont je fais partie n'a plus envie de travailler comme ses parents. Elle n'a plus l'ambition de rester 40 ans dans la même boîte" décrypte Maïté. Leur job, les millennials sont nombreux à vouloir le créer de toute pièce, à la carte. Ils n'ont plus envie de vivre un métro-boulot-dodo qu'ils n'ont pas choisi.
Dans la vie, il y a des kactus
Kactus , la bible de chevet des créateurs, est gratuit et trimestriel. Mais pourquoi Kactus? "Un cactus, ça pique, ça a une forme bizarre et ça pousse dans les environnements difficiles grâce aux réserves d'eau qu'il parvient à stocker. Et Kactus, ce sont des articles piquants, parfois bizarres et toujours de quoi stocker une dose de bonne humeur pour traverser la semaine."
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Petit Kactus deviendra grand
Le petit Kactus compte bien pousser! "On aimerait beaucoup développer le côté pratique et aider concrètement les jeunes à entreprendre. On voudrait aussi présenter des projets à l'étranger, pour inspirer et booster l'entreprenariat d'ici."
Retrouvez le magazine aux Grignoux, à l'ULG, dans les Hautes Ecoles et dans bien d'autres endroits à Liège! Ou suivez les aventures du magazine sur www.kactus.be.
Chaque semaine, dans votre Flair, retrouvez la nouvelle rubrique "Elles font bouger le monde", le portrait d'une femme qui fait changer les choses pour rendre le monde meilleur ou améliorer notre quotidien. La rubrique est réalisée avec Wonder Women, le réseau belge des femmes dynamiques, entrepreneurs et volontaires!
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