Sans faire semblant
Certaines mauvaises langues diront que c'est un coup de pub. Qu'il a reçu un très gros chèque pour faire passer un message, que tout ça ce n'est que du marketing. Mais que nenni! Nous, on a regardé le film et on a bien suivi Leo. Et, parole de groupies, on est convaincues qu'il est engagé pour du vrai. D'abord, retour sur la remise des Oscars, en février dernier. Souvenez-vous: le beau quadra remportait son premier Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans "The Revenant". Une fois derrière le pupitre, statuette en mains, le Californien a surpris lors de son discours. Loin du traditionnel "Je ne m'y attendais pas du tout, merci à mon voisin qui a toujours cru en moi et à mon chien qui m'aime, même les jours sans croquettes", il a osé un speech engagé à revoir ici.
The Revenant est un film qui traite du rapport entre l'être humain et la nature, cette nature qui a vécu l'année la plus chaude de toute son histoire en 2015. Notre production a du changer d'hémisphère en Argentine, juste pour pouvoir trouver dans la neige! Le changement climatique est réel et il se passe en ce moment. (...)
Nous devons soutenir les chefs d'Etat. Ceux qui ne parlent pas pour les gros pollueurs et les grosses corporations, mais qui parlent pour le bien de toute l'humanité. (...) Ne prenons pas cette planète pour acquise."
Il ne fait pas semblant, Leo. Il aime vraiment mère nature, et il le dit.
Des interlocuteurs triés sur le volet
Before the Flood ne perd pas de temps avec des théories compliquées qui utilisent des mots scientifiques terrifiants. Pendant une heure et demi, Leonaro DiCaprio et son équipe parcourent le monde et donnent la parole aux plus grands et aux plus accessibles. Barack Obama, John Kerry, des personnes très engagées en Inde, en Chine, à Paris, mais aussi des témoignages, des images époustouflantes, et des solutions possibles. Les trois intervenants qui nous ont le plus marqués sont l'emblématique (et déjà regretté) Barack Obama, Sunita Narain et Piers Sellers, astronaute.
On en revient chamboulé
Sans tomber dans un rôle de donneur de leçon, le beau Leo parvient, avec ce film, à conscientiser. Il utilise des informations concrètes, des images percutantes, des témoignages poignants. Au diable les statistiques, les chiffres vertigineux et les arguments qui nous culpabilisent. Ici, DiCaprio expose les faits et arguments de ceux qui vivent le problème de près, et à travers le monde. Puis surtout, il tire la sonnette d'alarme, mais il garde espoir. Et on a bien besoin, en ce moment, d'un peu d'espoir.
Merci Leo.
Auteur: Lucie Hermant.