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© AnimaNaturalis

Des corps nus et en sang choquent l’Espagne

Dimanche dernier, Barcelone a été le théâtre d'une représentation pleine de violence visuelle. Des dizaines de militants étaient étendus, nus et couverts de faux sang pour protester contre le commerce de la fourrure.

La fourrure en 2016, ignorance ou foutage de gueule?

Afin de protester et de faire savoir leur mécontentement face à la cruauté du commerce de la fourrure, les militants membres de l'association AnimaNaturalis s'étaient rassemblés dans le centre de Barcelone. Aida Gascon, responsable espagnole de l'association se confie:

 

Si nous pouvons montrer la souffrance qu'il y a derrière un manteau de fourrure et promouvoir les nombreuses alternatives vestimentaires qui ne nécessitent pas le sacrifice d'une vie animale, nous pouvons inciter les gens à ne plus acheter de fourrure.

 

Pour se mettre au même niveau que les animaux, bien souvent dépecés vivants et laissés pour morts alors qu'ils sont toujours conscients, les militants se sont entassés, nus et couverts de faux sang, afin de mettre en image l'horreur que personne ne veut voir. Brandissant un panneau "combien de vies pour un manteau", l'association souhaite mettre en lumière l'horreur que tout un chacun fait perdurer par le simple fait d'acheter un manteau en coyote ou en renard. Ignorance ou désintérêt profond, on se demande combien de secondes les consommateurs de fourrure pourraient tenir face à un documentaire sur la fabrication de leur douceur hivernale favorite.

 

AnimaNaturalis

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En 2016, on choisit l'option immitation

Au temps de nos grand-mères, et bien avant, porter de la fourrure était un signe extérieur de richesse, extrêment ostentatoire et parfois vulgaire. Aujourd'hui, il est juste considéré comme un affront pur et dur envers le monde animal. La preuve en est que même certains mannequins refusent des photoshoots quand on leur propose d'en porter.

 

 

En 2016, à une époque où l'on peut trouver des imitations d'absolument toutes les matières, on se demande encore pourquoi le commerce de la fourrure, et aussi celui du cuir, perdurent. Quand on connaît les souffrances endurées par les animaux, des êtres aussi sentients que nous, on en vient à se demander pourquoi tout ne cesse pas immédiatement. Bien sûr, le business des animaux n'est pas prêt de cesser. Mais en attendant, on est contentes de voir que des associations comme Peta ou AnimaNaturalis s'engagent et aident le monde à ouvrir les yeux. 

 

 

 

 

 

 

Pour aller plus loin et dire non aux animaux:

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