A priori, on se dit qu'il faut vraiment être cloche pour se laisser piéger. Mais les fraudeurs du net sont de plus en plus rusés. Topo sur les arnaques les plus répandues sur la toile. Ne mordez plus à l'hameçon!
1. Par e-mail
Le pishing
Le fraudeur vous envoie un mail (plus ou moins bien torché) en se faisant passer pour votre banque, un fournisseur d'énergie, une administration, etc. Ils volent l'identité visuelle (logo, structure du site, etc) d'une institution de confiance pour vous soutirer les données de votre carte de banque. Pourquoi ça marche? Il vous font peur: "Si vous ne payez pas votre facture rapidement, nous nous verrons obligés de couper votre électricité". Et vous, vous êtes la reine d'Angleterre!
Comment les repérer?
– Il y a de fortes chance que ce soit une entreprise chez qui vous n'êtes pas cliente.
– Ce genre de mail est parsemé de fautes d'orthographes grosses comme des maisons.
– Le site sur lequel vous tombez quand vous cliquez sur le lien (mauvaise idée!) possède un URL très long et plutôt louche (mots inconnus, chiffres, etc).
Les scams
Un inconnu vous envoie un mail de désespoir. Si vous ne l'aidez pas, il ne pourra pas toucher son héritage. Si vous l'aidez (en lui versant de l'argent, évidemment), en revanche, vous recevrez un pourcentage. Mais ouiii, bien sûûûr.
Comment les repérer?
– L'inconnu est souvent le seul descendant d'un riche africain décédé quelques jours plus tôt.
– Ce n'est généralement pas un chef en orthographe.
2. Les faux sites de vente
C'est l'arnaque la plus difficile à reconnaître. Ces sites ressemblent à s'y méprendre à de vraies e-boutiques. Sauf que – quittez la planète des Bisounours! – un sac Marc Jacobs de la nouvelle collection à 100 €, ça n'existe pas. Ils vous harponnent avec des offres super alléchantes et vous tombez dans le panneau en moins de deux.
Comment les repérer?
– Les offres qu'ils proposent sont irréalistes.
– Si le site est trop récent (vous n'en avez jamais entendu parler), c'est mauvais signe.
– Tapez le nom du site dans google, vous trouverez facilement l'un ou l'autre commentaire.
– Pour un paiement sécurisé, les e-boutiques vous renvoie vers une page avec le protocole HTTPS (au lieu de HTTP). La plupart des navigateurs Web affichent aussi un petit cadenas dans un coin de l'écran.
3. Les sites d'annonces entre particuliers
On trouve les fraudeurs un peu partout. Sur ebay, sur les sites de rencontre, sur les sites immobiliers, etc. Il y a un risque sur tous les sites où l'utilisateur à la possibilité de se créer un faux profil.
Les sites de seconde main (ebay.be, secondemain.be, etc)
Chaque utilisateur se crée un compte. S'il tente d'arnaquer quelqu'un, il s'expose à la critique (on peut ajouter un avis négatif sur le profil un vendeur). Sauf que bon, pour les revendeurs-arnaqueurs ce type de compte s'efface et se crée à l'infini. Le risque? Tomber sur un faux vendeur et payer les yeux de la tête pour un objet qui n'existe pas. Pour éviter l'entourloupe, vérifiez toujours que le pseudo du vendeur n’a pas été changé il y a moins de 30 jours. Aussi, le site ebay déconseille lui-même le paiement en espèce. Essayez toujours de garder une trace de votre transaction en payant par virement bancaire, par exemple.
Les sites immobiliers
A la rédac', on est plusieurs à avoir fait les frais d'un petit rigolo sur le site Immoweb. Le coup classique: vous trouvez un super appart, bien situé, tout neuf, meublé, etc, pour un prix dérisoire. Vous sautez sur l'occas' et envoyez un mail au proprio. Il vous répond une tartine très sympathique en anglais pour vous expliquer qu'il est à l'étranger pour le boulot mais que, si vous voulez récupérer la clef, il vous suffit de lui verser une caution. La bonne blague!
