Génération régime: ciao psychose!
Comme Françoise, journaliste taille 44, vous êtes formatée kilos. Pour vous en sortir, lisez son article, un paquet de chips à la main!
A 12 ans, j’étais déjà trop ronde. Mais le pire, c’est que je le savais. A chaque fête de famille, une personne bien intentionnée me conseillait un nouveau régime miracle. A chaque anniversaire, si je reprenais du gâteau, les invités fronçaient les sourcils, comme pour dire: “Tu vas aggraver ton cas, ma petite”. Des années plus tard, ces remarques sont ancrées en moi.
Un exemple? J’adore grignoter, mais dès que je mange un bout de chocolat, je pense à mon prochain régime. Et chaque fois que je craque pour des chips, je comptabilise mentalement le nombre de calories. C’est à devenir folle! En plus, cette culpabilité me pousse à grignoter encore plus.
Toutes pareil
J’entends souvent: “Tu dois apprendre à lâcher prise et à savourer ce que tu manges.” Ça
me fait une belle jambe.
Comment on fait? Quand j’aborde le sujet avec mes copines, je constate qu’elles n’ont pas la réponse non plus. Ce qui me rassure, c’est l’impression que toutes les femmes sont un minimum obsédées par ce qu’elles avalent.
Ce qui a changé, c’est la nature de leur idée fixe. Le nombre de calories n’est pas la seule chose qui les tracasse. Elles veulent aussi manger des aliments bons pour leur santé. Elles s’intéressent au bio, au régime végétarien ou sans sucre. Il suffit qu’une copine serve des carottes à la place des chips pour l’apéro pour que la diététique débarque à l’ordre du jour. La différence, aujourd’hui, c’est qu’on préfère éviter le mot régime. On parle de nutrition et d’alimentation saine. Pourtant, au moment de prendre leurs bonnes résolutions, trois quarts des femmes décident de perdre du poids et plus de la moitié échouent.
Découvrez la suite du témoignage de Françoise dans votre Flair du 23 janvier 2013.
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