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© NEW YORK, NY - FEBRUARY 09: Creative Director, La Perla Julia Haart is being interviewed backstage during La Perla Fall/Winter 2017 RTW Show at SIR Stage 37 on February 9, 2017 in New York City. (Photo by Dimitrios Kambouris/Getty Images for La Perla)

Netflix livre une télé-réalité ““Unorthodox”” ultra addictive

Kathleen Wuyard

Après avoir tenu les spectateurs en haleine avec “Unorthodox”, l’histoire vraie du départ de Deborah Feldman de sa communauté juive ultra-orthodoxe, Netflix revient avec une version télé-réalité (et ultra glamour) de la série à succès.


Le scénario de “My ‘Unorthodox’ Live”? La télé-réalité suit les aventures de Julia Haart, la CEO de l’agence Elite Model World, passée de la communauté juive orthodoxe de Monsey au glamour de Manhattan, ainsi que le quotidien de ses quatre enfants, et comment ces derniers s’adaptent à ce changement.

Un changement radical, entrepris alors que Julia avait 43 ans et que sa fille aînée, Batsheva, venait de se marier à 18 ans seulement à Benyamin, lui-même issu d’une famille orthodoxe juive. Si le couple a depuis quelque peu assoupli son approche de la religion, Batsheva a d’abord refusé de parler à sa mère pendant un moment, et leur passage vers une approche plus ouverte du judaïsme cause des tensions dans leur mariage, tandis que la cadette de Julia Haart navigue sa sexualité et que son benjamin, Aaron, semble pour sa part suivre le chemin paternel, en refusant télévision et autres distractions, à commencer par les amitiés féminines.

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Un quotidien “Unorthodox” au possible


Si la bande-annonce de la série, avec son tourbillon de mannequins, défilés, tenues incroyables et autres penthouses new-yorkais beaux à se damner, peut donner l’impression qu’il s’agit-là d’une version des Kardashian sauce Torah, en réalité, la série approche des thématiques tout sauf superficielles et soulève des questions nécessaires sur le rapport à la religion.

Car ainsi que Julia Haart le rappelle dans les premières minutes du pilote de “My “Unorthodox’ Life”, le fondamentalisme, qu’il soit juif, chrétien ou musulman, est dangereux, la femme n’étant jamais au mieux qu’une citoyenne de seconde zone dans les communautés ultra religieuses. Et de raconter comment à Monsey, la communauté qu’elle a quittée, une femme ne pouvait pas chanter, “parce que sa voix aurait pu donner de mauvaises idées à un homme” et ne pouvait pas non plus faire du vélo, “parce que ses genoux pourraient se voir”. Sans oublier que les membres féminines de la communauté sont tenues d’être couvertes des pieds à la tête, avec perruque obligatoire pour masquer la chevelure, et sous-vêtement serrant pour assurer que pas un centimètre de peau ne soit visible.

 

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Si la thématique de la série peut parfois sembler sombre, comme quand Julia est confrontée au basculement progressif de son fils cadet dans le fondamentalisme, à l’image du traitement proposé par “Unorthodox”, dont la photogénie folle apportait un répit bienvenu, “My ‘Unorthodox’ Life” n’est jamais pesante grâce au savant équilibre entre témoignages et vie quotidienne chic et glamour de la famille Haart.

 

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Car si Julia a quitté la communauté à la quarantaine, sans diplôme et avec quelques maigres économies accumulées en vendant des assurances en cachette de son mari pour pouvoir s’enfuir, elle a rapidement fondé sa propre marque de chaussures, laquelle a été rachetée par La Perla, dont elle est devenue directrice créative, a épousé le propriétaire et possède aujourd’hui avec lui Elite Management Group.

 

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Bien qu’hallucinante parfois (comme quand Batsheva cause une scène en portant un pantalon, lesquels sont interdits aux femmes à Monsey car “immodestes”), la vie de couple de l’aînée de Julia Haart et son jeune mari apporte aussi une respiration bienvenue.


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Entre “The City”, “Unorthodox” et oui, un peu “L’Incroyable Famille Kardashian” aussi, la nouvelle télé-réalité signée Netflix est, vous l’aurez compris, hautement addictive, et on n’a qu’une hâte: que la deuxième saison arrive.

Et en attendant, on plonge dans la lecture de “Brazen”, l’autobiographie sans filtre de Julia Haart, à précommander ici.

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