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On a vu ““Les Animaux Fantastiques 2”” et il nous a ensorcelées

Barbara Wesoly

Deux ans exactement après la sortie du premier opus, il était enfin temps de quitter l’univers moldus pour un nouveau plongeon surnaturel. Et si l’amour ne s’explique habituellement pas, cette fois on manque de superlatifs pour raconter notre coup de foudre pour “Les Crimes de Grindelwald”.  Loin d’avoir perdu en magie, la suite des “Animaux Fantastiques” persiste et signe un retour subjuguant aux confins du monde des sorciers.


On l’attentait avec l’impatience fiévreuse des veilles de Noël. Partagé entre l’envie de renouer avec les étincelles des baguettes magiques et la peur de ne pas ressentir les frissons attendus d’un digne descendant de la saga Harry Potter. Nous avions dit au revoir à Norbert Dragonneau à son départ des États-Unis, prêt à réembarquer vers la Grande-Bretagne et laissant sur le quai Tina, Jacob et Queenie, mais également la menace d’un Gellert Grindelwald œuvrant redoutablement dans l’ombre. Quelques bribes scénaristiques avaient depuis été révélées, plaçant au premier plan le mage noir, Dumbledore, mais aussi la recherche de l’identité réelle de Croyance, l’Obscurial dévastateur du premier volet.

Deux mondes toujours plus opposés


Les premières images donnent instantanément le ton. L’atmosphère sera sombre, obscure et périlleuse. Plus mature aussi. Là où les spectateurs avaient été habitués à percevoir subtilement la toute-puissance et l’inhumanité d’un Voldemort, Gellert Grindelwald ne laisse aucune place à l’imagination. Et dévoile l’ampleur de son talent autant que de sa cruauté. La légèreté du périple à la recherche des créatures magiques s’éteint à mesure que grandit le danger de voir le monde des sorciers basculer vers le fanatisme et la haine des sangs purs à l’égard des non-mages. On se laisse emporter dans la valise de Norbert Dragonneau, aux côtés des Niffleurs, entre Londres et Paris, à mesure que les intrigues et les dangers se multiplient.

Étincelles de nostalgie


Et l’on retrouve avec délice des lieux connus et des noms familiers. Des salles de classe de Poudlard au Ministère de la Magie. De McGonagall à Nicolas Flamel. Avec l’impression de rentrer à la maison, de renouer avec de vieux amis, de retrouver les battements de cœur de nos douze ans. Pourtant d’Harry Potter, cette suite des Animaux Fantastiques n’en a que le parfum. L’histoire est soufflante au point de ne pas avoir besoin de s’appuyer sur la saga d’origine. De juste pouvoir s’offrir de joyeux rappels sans devoir marcher dans ses pas. On sent en toile de fond tout le talent de J.K Rowling, dont les récits toujours parfaitement orchestrés se déploient sous nos yeux et nous laissent une nouvelle fois sidérés.

Incohérence magique


Si durant les deux heures du film, on a quitté le monde réel pour transplaner vers l’imaginaire, une part des fans dénonce des anachronismes ou attribue des non-sens au scénario. Ils n’ont pas tort. Le monde des sortilèges est assez vaste et riche que pour pouvoir facilement souffrir d’incohérences temporelles. Mais n’est-ce pas le propre de la magie que d’être capable réécrire l’histoire? Tout le sublime de la saga tient en sa capacité à se réinventer en permanence, à transcender les limites de la logique et à décoller nos pieds du sol moldu bien encré dans la réalité. Et si quelqu’un a bien le pouvoir d’oublietter quelques détails de la formule d’origine, n’est-ce pas son auteur?

Les Crimes de Grindelwald nous laissent plus amoureux que jamais de la magie. Malgré le manque d’une fête qui s’achève. Et l’on décompte déjà les jours jusqu’au Portoloin suivant.

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