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En promo pour son dernier livre, Katherine Pancol se confie sur le viol dont elle a été victime

Kathleen Wuyard

Invitée sur le plateau d’Europe 1 ce mercredi 6 novembre pour promouvoir son dernier roman, la romancière Katherine Pancol a laissé l’animateur Philippe Vandel sans voix en revenant sur le viol dont elle a été victime quand elle était plus jeune.


“Les yeux jaunes des crocodiles”, “Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi”, “Muchachas”... Ses romans feel good et émouvants ont valu à Katherine Pancol de se hisser au firmament des auteurs français les mieux vendus, “Les yeux jaunes des crocodiles” ayant notamment été écoulé à plus d’un million d’exemplaires. Un fait d’armes d’autant plus impressionnant vu l’état actuel du milieu de l’édition, et un pari plus que réussi pour l’ancienne journaliste qui a décidé un beau jour d’écrire des livres plutôt que des articles. Une revanche sur la vie, aussi, ainsi qu’elle l’a confié ce mercredi au micro de Philippe Vandel. Katherine Pancol était l’invitée de son émission “Culture Médias” pour promouvoir son dernier roman, “Bed bug”. L’occasion pour la romancière de se confier sur le viol dont elle a été victime quand elle était jeune fille.

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Je travaillais pour payer mes études (...) À mon dernier boulot, le type m’a violée. Là, je me suis dit: ‘Je n’en peux plus’. Donc, je suis allée le voir, je l’ai menacé, je lui ai dit: ‘Vous me donnez six mois de salaire d’avance.’ Et j’avais tellement la rage que je suis sortie avec mon chèque et je pleurais sur le trottoir”


Et l’ancienne journaliste de Paris Match, née en 1954, de raconter une autre époque où le harcèlement sexuel était non seulement impuni mais aussi ignoré: “avant, on vous disait que c’était normal, alors on devait courir dans les couloirs pour échapper aux mains baladeuses”. Pris de court par son récit, Philippe Vandel est intervenu pour souligner son étonnement face à tant de franchise: “pardon de dire ça mais je ne m’attendais pas à cette franchise, je ne m’attendais à ce que vous me racontiez un viol comme ça, ex nihilo”. L’occasion pour la romancière de lui livrer cette réponse magistrale, et ô combien nécessaire: “c’est le quotidien de beaucoup de femmes aujourd’hui. Mais maintenant, les femmes peuvent parler et tant mieux”.

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