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Flair Book Club: ““Américaines Solitudes””, le plus joli coffee table book de la rentrée

Kathleen Wuyard

Alors que les Etats-Unis ne quittent pas l’actualité depuis de longues semaines, entre pandémie hors de contrôle et élection présidentielle qui se rapproche, on se plonge avec délice dans “Américaines Solitudes”, un coffee table book qui invite à une évasion remplie de poésie.

Le résumé


Avec Américaines Solitudes, Jean-Luc Bertini traverse les États-Unis et s’interroge sur la place de l’humain pris dans cet immense décor. Il invente ce que Gilles Mora nomme dans sa postface “une poétique de l’isolement”. Il s’agit-là d’un juste équilibre entre le photographe contemporain face à l’Amérique et cette touche humaniste héritée de la tradition française, qui lui permet de contourner habilement le “tableau photographique américain”.

Pourquoi on a adoré “Américaines Solitudes”


On répète toujours qu’il ne faut jamais juger un livre par le biais de sa couverture, mais on l’avoue, on a immédiatement eu un coup de foudre pour cette cover d’un rose texturé qui scintille légèrement quand on prend l’ouvrage en main. D’autant que ce coffee table book du plus bel effet est bien plus qu’une simple couverture à la photogénie assumée: ses pages nous emmènent en voyage dans l’Amérique profonde, celle des routes sans fin, des villages perdus, des gueules burinées et d’un “rêve américain” pas toujours accessible à tous.

Parfois tristes, parfois drôles mais toujours émouvantes, les photos de Jean-Luc Bertin dégagent une atmosphère incroyable, d’une poésie nostalgique, et nous emmène loin, très loin au gré des pages. C’est peut-être Richard Ford qui le décrit le plus joliment dans la préface qu’il signe pour “Américaines Solitudes”: “en regardant ses photos, nous devront peut-être nous faire une idée du caractère unique des solitudes américaines en convenant des termes qui ne soient pas binaires, que les nôtres n’appartiennent qu’à nous”. Aller simple pour un voyage introspectif dont on sort changé.e, hanté.e longtemps par les regards capturés par le photographe. Un coup de foudre, certes, mais qui perdure bien après le premier contact avec la douceur de la couverture.

“Américaines Solitudes” – Textes de Gilles Mort et Jean-Luc Bertini – Actes Sud – 39€ – Parution le 7 octobre 2020

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