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La chronique de ce médecin ““qui en a marre des mecs”” est incroyable

Gwendoline Cuvelier Journaliste

Baptiste Beaulieu est un homme. Il est aussi médecin et chroniqueur sur France Inter. Ce lundi, le lendemain de la journée internationale des droits des femmes, il a poussé un coup de gueule magistral contre la communauté masculine à la radio et ça vaut de l’or.

“J’en ai marre des mecs, si vous saviez comme j’en ai marre de nous, de nos petites lâchetés, de nos petites trahisons, de nos petits égos de coq, toujours mal placés, de nos angles morts permanents, et de nos orgueils démesurés…” déclare Baptiste Beaulieu en colère à la radio.

Dans son cabinet


Baptiste Beaulieu explique sur les ondes de France Inter que sa vision des hommes a peu à peu changé depuis son installation en tant que médecin généraliste. Il relate quelques scènes surréalistes qui se sont passées dans son cabinet.

Aujourd’hui, il pense à Madame G venue le voir car son mari a mal au pénis. Et c’est sûrement de sa faute à elle, évidemment. Ou encore à Madame R envoyée par son partenaire seule chez le docteur car ils n’arrivent pas à concevoir un bébé. C’est forcément de son côté que ça coince. Et finalement à Madame L, en pleurs face à lui après une interruption de grossesse, alors que “son compagnon a préféré jouer à la Playstation en fumant des pétards plutôt que d’accompagner sa nana”.

Les meufs sont fertiles seulement trois jours par mois, les hommes sont fertiles à chaque rapport sexuel, 364 jours par an mais ce n’est jamais eux qui pleurent dans mon cabinet parce qu’ils doivent gérer l’annonce d’une grossesse non désirée. Jamais eux. Non. Je ne leur tends jamais ma petite boîte de mouchoirs. Jamais, jamais, jamais!”

 


raconte le médecin hors de lui.

Et les hommes en consultation?


Baptiste Beaulieu se souvient avec un goût amer du jour où un homme lui a confié “ma femme est en pleine ménopause. Elle est de mauvaise humeur. J’ai le droit à rien, même pas à une petite caresse de dépannage de temps en temps”.

“Une caresse de dépannage ?! Sérieusement ? UNE CARESSE DE DÉPANNAGE ? Mais je vous jure ! Sa femme se débat littéralement avec les bouffées de chaleur, les sautes d’humeur, le moral en berne, le maelström hormonal, et lui en bon gros bébé pourri gâté il boude parce qu’il n’a même pas « droit à ses caresses de dépannage ». J’ai honte de nous, sérieux. Le sexe n’est pas un dû. LE SEXE N’EST PAS UN DÛ” rappelle si justement le médecin sur les ondes.

Moralité


“Albert Camus disait “un homme, ça s’empêche”. Eh bien ça s’éduque aussi. Et ce n’est plus aux femmes de s’en charger. Elles ont assez donné. Elles ont assez payé” décrète Baptiste Beaulieu en fin de chronique. On ne l’aurait pas mieux dit.

Retrouvez la chronique entière de Baptiste Beaulieu sur le site internet de France Inter.

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