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““Moi, Tonya””: Margot Robbie nous raconte son entraînement de patinage artistique

Dans Moi, Tonya, Margot Robbie (Suicide Squad, Tarzan) campe la patineuse artistique Tonya Harding qui, en 1994, alors qu’elle est à l’apogée de sa carrière, se retrouve impliquée dans un terrible scandale: sa plus grande rivale, Nancy Kerrigan, se fait agresser par deux hommes engagés par son époux.


 

À l’époque, ce scandale a fait les choux gras des tabloïds. De votre côté, comment gérez-vous la notoriété?

 

“À l’inverse de Tonya, je suis très bien entourée. Et, quand quelque chose me contrarie, mes proches me rassurent en me disant, qu’après tout, je suis ‘juste’ actrice, je ne sauve pas des vies.”

 

Comment a réagi la vraie Tonya Harding lorsque vous lui avez parlé du film?

 

“Elle a été formidable. Elle a compris que l’objectif du film n’était pas de trouver un coupable mais de raconter comment une même histoire peut être perçue par différentes personnes. J’étais nerveuse à l’idée de la rencontrer, je ne savais pas comment elle allait réagir, ce qu’elle ressentirait à l’idée de savoir que les événements les plus traumatisants de sa vie allaient être condensés en un film de deux heures par des gens qui ne savent rien de la façon dont elle a grandi. C’est très courageux de sa part d’avoir accepté de nous laisser raconter son histoire.”

 

J’ai grandi le long des plages australiennes et, là-bas, le patin à glace n’est évidemment pas le sport le plus courant!


 

Aviez-vous déjà patiné avant le tournage?

 

“Pas vraiment. J’ai grandi le long des plages australiennes et, là-bas, le patin à glace n’est évidemment pas le sport le plus courant (rires). Par contre, quand je suis arrivée aux Etats-Unis à 20 ans, j’ai rejoint une équipe de hockey sur glace. Je rêvais d’en faire depuis longtemps!”

 

Quand j’ai commencé les entraînements de patinage artistique, je me suis fait mal à plusieurs reprises.”


 

Cela vous a-t-il aidé à préparer le rôle de Tonya?

 

“Non, car en hockey sur glace, tu ne fais que courir sur tes patins, tu ne fais pas de figures. Quand j’ai commencé les entraînements pour Moi, Tonya, je n’étais pas préparée du tout et je me suis fais mal à plusieurs reprises avant de vraiment me sentir à l’aise sur la glace et pouvoir m’amuser. Aujourd’hui, ces sensations me manquent.”

 

Avez-vous réalisé toutes les figures du film?

 

“Beaucoup, mais pas toutes! Même avec des mois d’entraînement, je n’aurais pas réussi à faire certaines figures pour lesquelles nous avons fait appel à des patineuses professionnelles. Elles sont très difficiles à trouver car, quand vous atteignez un certain niveau, que vous faites de la compétition, on ne veut pas que vous risquiez de vous blesser sur le tournage d’un film. Quant au triple Axel, il a été réalisé sur ordinateur. Il n’y a que cinq patineuses qui savent le faire. Tonya a été la première à y arriver.”

 

Vous êtes aussi productrice du film. Avez-vous apprécié l’expérience?

 

“Oui, même si j’ai encore beaucoup à apprendre! Cela vous rend plus responsable. Si le public n’adhère pas, ce sont vos choix qui sont remis en question. Un jour, j’aimerais carrément réaliser un film même si, aujourd’hui, je ne m’en sens pas encore capable.”

 

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Moi, Tonya au cinéma dès le 21 février.

 

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