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Les films menés par une héroïne sont minoritaires, pourtant, ils ont plus de succès

Kathleen Wuyard

Selon les statistiques recueillies par Women and Hollywood, 24% seulement des films sortis en 2017 étaient menés par une héroïne. Un mauvais calcul, tant pour l’égalité des sexes, que pour les profits des studios de cinéma: c’est prouvé, les films emmenés par des femmes ont plus de succès.


Une étude qui vient d’être diffusée par la Creative Artists Agency révèle en effet que sur les 350 plus gros succès au box-office entre 2014 et 2017, les 105 films menés par des héroïnes ont engrangé plus de bénéfices que les 245 longs-métrages mettant un héros masculin en scène.Un constat qui transcende les différentes catégories de budget, qu’il s’agisse d’un film indé réalisé pour moins de 10 millions de dollars ou d’un blockbuster à plus de 100 millions de dollars de budget. En moyenne, ces derniers réalisent toutefois 70 millions de dollars de recettes en plus quand ils suivent les aventures d’une héroïne et non d’un héros.

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L’étude s’est également penchée sur les résultats des films au test de Bechdel, basé sur trois critères: il doit y avoir au moins deux femmes dans l’œuvre, qui parlent ensemble et de quelque chose qui est sans rapport avec un homme. L’évidence même? Cela n’empêche pas de nombreux films de toujours rater le test en 2018. Une tendance que l’étude de Women and Hollywood parviendra peut-être enfin à inverser:  les blockbusters qui ont réussi le test auraient engrangé en moyenne 618 millions de dollars de recettes dans le monde, contre 413 pour celles qui n’ont pas réussi à remplir les trois critères. En outre, chaque film qui a dépassé le milliard de dollars de recettes depuis 2012 a réussi le test de Bechdel. Un argument payant pour que l’inégalité des sexes soit enfin un scénario dépassé?

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