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““Green Book””: le film qui va vous faire du bien!

Justine Rossius

« Green Book : sur les routes du Sud » est LE film à aller voir au cinéma en ce moment, si vous voulez vous prendre une claque moelleuse de courage, de tolérance et de bienveillance.


 

« The Green Book » est typiquement le film à aller zieuter un dimanche soir, histoire d’éviter le cafard ambiant. Le pitch? Nous sommes en 1962. Tony Lip, videur de boîte de nuit italo-américain, devient, pour deux mois, chauffeur pour le Dr Don Shirley, pianiste virtuose noir, qui a décidé de faire une tournée de concerts dans le Sud des États-Unis, là où la ségrégation raciale est de mise. Les deux hommes partent sur les routes, pour le meilleur et pour le pire.

 

 

Bercé par ce scénario — tiré d’une histoire vraie! — on se surprend à passer du rire aux larmes face à l’absurdité de certaines situations et face aux répliques affûtées avec lesquelles jonglent ces deux personnages que tout oppose, a priori. D’un côté, il y a le noir cultivé, artiste perché et torturé. De l’autre, le rital, qui ne réfléchit pas forcément plus loin que le bout de son nez, mais se dit expert bullshiter. Au final, ce tandem antinomique va apprendre à rouler ensemble, à s’accorder, s’apprivoiser et à décloisonner ses codes sociaux. On en ressent le cœur rechargé en chaleur humaine et un sourire épinglé au visage.

 

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Le road movie a aussi le mérite de nous rappeler une partie sombre de l’histoire qu’on aurait clairement préféré oublier. Celle de l’Amérique ségrégationniste des années 50 et 60, où les « gens de couleurs » n’étaient pas acceptés dans les bars, restaurants, hôtels… Dans les « Sundown Towns », il était interdit aux Noirs de se déplacer après le coucher du soleil. Ségrégation qui fut légalisée par les lois Jim Crown, entre 1876 et 1964. D’ailleurs, le titre de ce feel good movie fait référence à un bouquin ayant réellement existé (dont le vrai titre est « The Negro Motorist Guide ») qui recensait les établissements et commerces destinés spécifiquement à la clientèle noire. Vendus dans des stations essence, ce guide de voyage permettait aux personnes noires de planifier leur trajet pour éviter toute violence.

 

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