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ON A VU: ““Benedetta””… et le miracle n’a pas eu lieu

Le très attendu “Benedetta”, signé Paul Verhoeven (“Basic Instinct”) sort en salles ce mercredi 8 septembre 2021. Virginie Efira, dont le talent est indéniable, y campe une nonne ayant réellement vécu au couvent de Pescia, en Toscane, au 17e siècle.


Et si le long-métrage de Paul Verhoeven a autant défrayé la chronique, c’est parce qu’il contient des scènes de nudité plutôt osées. Benedetta Carlini, supposée mener une vie pieuse, s’est éprise d’une jeune novice, prénommée Bartholoméa (Daphné Patakia) avec laquelle elle s’est adonnée aux plaisirs charnels. Autant vous dire, qu’à l’époque, faire l’amour, qui plus est avec une personne du même sexe, n’était pas franchement bien vu par l’Église…

En 2021, par contre, les scènes de coït au cinéma et à la télévision ne sont plus vraiment denrées rares. Si bien que, finalement, ces scènes érotiques tant attendues ne nous ont pas choquées pour un sou. Au contraire...

Le réalisateur a filmé, avec beaucoup de respect, de tendresse et de sensualité, la beauté de ces corps féminins qui se découvrent et se mélangent.


Et pourtant, c’est cette relation homosexuelle qui va causer du tort à Benedetta, qui jusqu’ici était considérée comme une Sainte. Une Sainte, qui prétendait voir Jésus, dont elle se considérait comme la légitime épouse. Grâce à ses rêves et ses visions, elle était persuadée de pouvoir protéger les siens de la peste qui frappait sans pitié dans tout le pays.

Ce qu’on en a pensé


Paul Verhoeven a choisi de brasser large en évoquant les jeux de pouvoirs au sein de l’Église et l’homosexualité à une époque où elle était encore synonyme de péché. L’ambition de Benedetta est-elle de dépeindre la Chrétienté au 17e siècle, de questionner les motivations de cette nonne, mystique ou à la limite de la folie, ou de dresser le portrait d’une femme en quête d’identité? Finalement, on s’y perd un peu même si ce long-métrage a réussi à capter notre attention pendant plus de deux heures. Sans doute grâce à la performance de Virginie Efira, brillante. Alors, qu’au départ, nous n’aurions pas forcément pensé à elle pour ce rôle. Pas parce qu’on ne la pensait pas capable de porter un grand film mais, tout simplement, parce qu’on imaginait Benedetta Carlini avec des traits plus durs, plus sévères, peut-être...

Ne fuyez pas Benedetta


Le film est à voir si vous aimez le cinéma mais, pour nous, le miracle n’a pas opéré. Sans doute, parce qu’à de trop nombreuses reprises, on frôlait franchement le ridicule. Deux nonnes qui se taillent un gode dans une statue en bois de la Vierge Marie, vous y croyez, vous ?!

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“Benedetta”, de Paul Verhoeven, en salles à partir du 8 septembre.

Pssst, les cinéphiles: 

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