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Pourquoi ““Brol””, l’album d’Angèle, nous parle tant?

Justine Rossius

Vendredi 5 octobre, on découvrait – enfin ! – “Brol”, le premier album d’Angèle. Depuis, on a écouté à peu près 133 fois ce bordel en 12 morceaux, dans lequel la Bruxelloise se dévoile sous toutes ses coutures… et nous fout aussi à poil par la même occasion.


 

Mais oui, vous avez le droit de ne pas aimer Angèle (lisez à ce propos l’excellent article de Vice). Mais qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, ses chansons ont le mérite de vous scotcher au cerveau pour ne plus jamais se décoller. On en avait déjà eu la démonstration avec “La Loi de Murphy”, son premier tube; on en a désormais la confirmation avec son premier opus: “Brol”, qu’on a écouté en boucle depuis sa sortie, le 5 octobre dernier. Un disque où la sis’ de Roméo Elvis apparaît toutes dents de lait dehors. Si vous avez entre 20 et 30 ans – à la grande louche – difficile de rester insensible aux 12 morceaux de l’album. Ses textes tantôt cinglants, tantôt romantiques dépeignent à merveille les multiples facettes de nos petites vies de “millenials”.

 

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La voix de notre génération


D’abord, il y a “Balance ton quoi”, où Angèle revient sur la polémique #MeToo-èsque de 2017 et milite pour que les filles l’ouvrent un peu plus. Impossible, ensuite, de ne pas se déhancher sur “Tout Oublier” (feat Roméo Elvis), morceau dans lequel la Bruxelloise chantonne sur l’injonction du bonheur: “Le spleen n’est plus à la mode, c’est pas compliqué d’être heureux”.

 

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Dans le piano-voix “Nombreux”, Angèle livre un belle déclaration d’amour à sa moitié, le danseur Léo Walk in Paris

Puis, il y a “Ta Reine”, chanson d’amour à l’ancienne à un détail près, puisqu’elle y aborde l’homosexualité féminine. Et “Flemme” sur le mal du pays – Angèle vit désormais à Paris – mais aussi sur la flemme de sociabiliser et de faire la fête un samedi soir. Dans “Flou”, finalement, Angèle évoque une facette plus dark de sa carrière si courte mais déjà si intense: le succès fulgurant qui lui est tombé dessus et le sentiment de vertige qui l’habite.

 

On connaît tous l’impression

Tu t’sens comme la reine du monde

Mais c’est qu’une impression

Les gens t’aiment pas pour de vrai

Tout le monde te trouve génial alors que t’as rien fait.


 

Au final, toutes les chansons de “Brol” portent un haut potentiel de tubes, avec leurs arrangements sans artifices, tantôt électro, tantôt teintés de reggae ou de pop acidulée. Avec ses paroles d’une sincérité désarmante, Angèle nous offre un selfie si peu “flou” des petits bobos et des plus gros soucis d’une génération biberonnée aux “likes”.

 

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