Née au Cap en 1936, Winnie Mandela aura marqué l’histoire de plusieurs façons. A 19 ans, elle est la première femme noire de son pays à devenir assistante sociale à l’hôpital de Soweto, à Johannesburg.

Trois ans plus tard, elle épouse Nelson Mandela qu’elle va accompagner dans son combat contre l’apartheid. Ensemble, ils défendront les droits de la population noire sud-africaine. Ils ont eu deux filles, Ezinhle (59 ans) et Zindzi (58 ans).

Elle aura défendu les idées de son mari pendant ses 27 ans d’enfermement.

Si bien que le Congrès National Africain la désigne comme nouvelle présidente de son organisation féminine. Les Sud-Africains la surnomment “Mère Nation”.

Ses détracteurs

En 1991, Winnie (ci-dessous en 2017) est reconnue coupable de l’enlèvement de Stompie Seipei, un Sud-africain noir de 14 ans qui a été assassiné pour présumée trahison. Un an plus tard, Nelson et Winnie se séparent. Le divorce est prononcé en 1996. Suite à cette condamnation, elle s’éloigne de la politique pour y revenir en 2003 où elle sera, cette fois, accusée de vol et de fraude.

En décembre 2007, elle revient, une nouvelle fois, en politique et est élue au conseil d’administration de l’ANC avec une écrasante majorité des voix.

Ces dernières années, Winnie Mandela se faisait plus discrète en raison de sa santé fragile et instable. En janvier dernier, elle avait dû être hospitalisée suite à une infection rénale.

Très proches

Malgré leur séparation, Winnie et Nelson Mandela étaient restés très complices. Aux funérailles de l’ancien président Sud-Africain, en décembre 2013, Winnie s’était montrée très proche de la veuve de Mandela, Graça Machel.

Leur histoire sur grand écran

Dans le film “Mandela: Long Walk to Freedom” (2013), Idris Elba et Naomie Harris racontent l’histoire du couple Mandela et leur lutte acharnée contre l’apartheid.