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ON A VU: ““Une vie démente”” le film en compétition aux Magritte

Justine Rossius

« Une Vie Démente »:  avec ce long-métrage, Ann Sirot et Raphaël Balboni, deux réalisateurs franco-belges, signent une jolie œuvre sur le sujet complexe de la démence.

Le 12 février prochain aura lieu la 11e Cérémonie des Magritte du Cinéma à Bruxelles. Les nominations dans chaque catégorie ont été dévoilées :  « Une vie démente » a reçu pas moins de 12 nominations, notamment dans la catégorie du Meilleur Film, de la Meilleure réalisation et du Meilleur scénario.

Le scénario ? Alex et Noémie voudraient avoir un enfant : leurs plans sont chamboulés lorsqu’on détecte à Suzanne, la mère d’Alex, une maladie qui lui fait adopter un comportement de plus en plus farfelu. Alex revient alors sur son désir de devenir parent : il doit déjà s’occuper de sa maman, ça ferait beaucoup… Alors que ce long-métrage aborde le sujet tragique de la maladie, il ne verse jamais dans le pathos mais plutôt dans la comédie et même l’absurde à certains moments (comme tout bon film belge…): on se marre et on dédramatise. Ça fait du bien ! Ce n’était pas gagné car quoi de plus atroce que de voir un proche se transformer et devenir quelqu’un d’autre ? Le film parvient à nous donner une autre image de la maladie : une image plus douce, qui invite à l’accepter plutôt que la contrer.

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La bande-annonce de “Une vie démente”

Des acteurs impressionnants

Le casting est aussi époustouflant : en particulier Jo Deseure, Jean LePletier et Lucie Debay dans les rôles principaux et Gilles Remiche dans un second rôle. Ils sont d’un naturel, qui n’est pas dû au hasard car les réalisateurs ont utilisé une méthode de travail très inhabituelle : les répétitions étaient filmées et lorsque les comédiens arrivaient, les répliques n’étaient pas fixées. Les scènes étaient visionnées le soir par les réalisateurs qui les réécrivaient en fonction des improvisations des comédiens.

Le film est à voir sur la plateforme Sooner.

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