Gen F

En rejoignant la communauté, vous recevez un accès exclusif à tous nos articles, pourrez partager votre témoignage et…
@Netflix

ON A VU: ““The Power of The Dog”” sur Netflix, nominé meilleur film aux Oscars

Camille Hanot
Camille Hanot Journaliste

Étant disponible sur Netflix et grand favori des Oscars 2022, « The Power of The Dog » est le film dont tout le monde parle en ce moment, aussi bien en bien qu’en mal. Avec Benedict Cumberbatch et Kirsten Dunst, ce film s’inscrit dans le genre du western. Que vaut-il ? Nous l’avons regardé.

Nommé à douze reprises, le long-métrage déjà multi-récompensé “The Power of The Dog” était le grand favori des Oscars 2022. Dimanche 27 mars, c’est finalement sa réalisatrice Jane Campion qui fut sacrée et couronnée meilleure réalisatrice. Elle est, après Kathryn Bigelow et Chloe Zhao, la troisième femme à recevoir cette statuette. En 1993, elle avait reçu la Palme d’Or pour l’adaptation du roman de Jane Mander, « La Leçon de piano ».

 « The Power of The Dog » n’en est pas à son premier éloge. Aux Bafta Awards à Londres, le film a aussi été sacré tout comme aux Golden Globs en janvier dernier ou encore à la Mostra de Venise en juillet 2021.

Alors que vaut ce film inspiré d’un roman éponyme de Thomas Savage dont tout le monde parle? Disponible sur Netflix, nous l’avons regardé.

@netflix

A quoi s’attendre?

Avec Benedict Cumberbatch et Kirsten Dunst, “The Power of The Dog” nous transporte au Montana, dans le plus gros ranch de la vallée, tenu par les frères Phil et George Burbank. « Une région, loin de la modernité galopante du XXème siècle, où les hommes assument toujours leur virilité et où l’on vénère la figure de Bronco Henry, le plus grand cow-boy que Phil ait jamais rencontré. Lorsque George épouse en secret Rose, une jeune veuve, Phil, ivre de colère, se met en tête d’anéantir celle-ci. Il cherche alors à atteindre Rose en se servant de son fils Peter, garçon sensible et efféminé, comme d’un pion dans sa stratégie sadique et sans merci… » résumé Allociné.

@Netflix

Notre avis

“The Power of The Dog” est un western mais pas un western classique. Jane Campion réinvente le genre notamment en dressant le portrait d’un cowboy qui n’assume pas son homosexualité. Ce n’est pas les seuls thèmes du film. Masculinité toxique, obsession de vengeance, alcoolisme, virilité traditionnelle… sont au centre du récit et font de « The Power of The Dog », un film plus sombre, plus perturbant, plus questionnant, plus noir, qu’il n’en laisse paraître. Si les images et les paysages sont incroyables, ce western est un vrai drame et c’est là qu’il crée la surprise.

Long de plus de deux heures, il soulève des questionnements et aborde des sujets l’air de rien, sans que le spectateur n’en s’en aperçoive jusqu’à la fin du film, où l’on se dit « bien vu, chapeaux, épatant ». Évidemment, pour aimer ce western, il faut aimer les films lents, très lents où il ne se passe pas grand-chose voire presque rien mais qui transporte et happe tout de même les téléspectateurs.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Lire aussi:

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Nos Partenaires