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L’ONU demande aux États de protéger les personnes LGBT+ durant le confinement

Manon de Meersman

Faisant partie d’une minorité, la communauté LGBT+ peut faire face à des problématiques spécifiques durant cette période de confinement. C’est la raison pour laquelle les Nations Unies ont interpellé les États en leur proposant des mesures de protection pour ces personnes.

Il y a quelques jours, le Haut-Comissariat des Nations unies aux Droits de l’Homme a publié une note d’orientation appelant “les États et autres parties prenantes des Nations Unies à protéger leurs populations LGBT+ pendant la pandémie de Covid-19”, explique Têtu.

Les lesbiennes, les gays, les bisexuels, les trans et les intersexes (LGBTI) peuvent être particulièrement vulnérables pendant la pandémie de Covid-19″.

a écrit l’ONU sur son compte Twitter. “Les personnes dont le système immunitaire est affaibli, y compris certaines personnes vivant avec le VIH/sida, courent un plus grand risque de Covid-19. Les sans-abri, une population qui comprend de nombreuses personnes LGBTI, sont moins en mesure de se protéger par l’éloignement physique et des pratiques d’hygiène sûres, augmentant leur exposition à la contagion.”a expliqué l’organisme.

Une inégalité des droits en fonction des pays

Ici en Belgique, nous pouvons nous estimer heureux, le pays est ouvert à la communauté LGBT+. Nous bénéficions de nombreux droits auxquels d’autres n’ont malheureusement pas accès, rendant ces personnes davantage vulnérables, car moins protégées, voire même, complètement criminalisées. En effet dans certains pays, on a entendu des discours de haine liant la pandémie à l’homosexualité.

“Nous savons que les efforts pour lutter contre la pandémie ne fonctionneront que si les droits de chacun à la vie et à la santé sont protégés. Pour les personnes LGBTI, cela signifie identifier et traiter les façons dont elles sont particulièrement vulnérables, veiller à ce qu’elles ne soient pas victimes de discrimination et trouver des solutions. Cela signifie également veiller à ce que leur voix soit entendue”, a expliqué Michelle Bachelet, Haut-Commissaire et ancienne présidente du Chili.

Eh oui, même en période de crise sanitaire, voire plus que jamais, la lutte pour les droits de chacun continue, démontrant une nouvelle fois que ces combats sont nécessaires pour faire évoluer la société et les mentalités.

 

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