Le skate devient discipline olympique. Pourquoi les skateurs ragent?
Sport né dans la rue, le skateboard fera bien sa grande entrée aux Jeux Olympiques. Si on a déjà hâte de regarder les compétitions, certains skateurs refusent cette ascension dans l’arène olympique.
C’est officiel: le skateboard deviendra discipline olympique aux JO de Tokyo en 2020. Le Comité international olympique a voté à l’unanimité en faveur de l’introduction du skate aux JO, il y a déjà deux ans d’ici. Preuve que le sport – né à la fin des années 1950 aux Etats-Unis – s’est considérablement démocratisé: on en entend parler partout, des chansons du rappeur Lomepal aux tendances vestimentaires (merci Vans!).
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Pour skater heureux, skatons cachés
Une nouvelle qui n’est pas du goût de tout le monde. Si certains y voient une reconnaissance du skate comme un sport à part entière, d’autres craignent que la discipline perde son côté marginal. Une pétition a d’ailleurs été ouverte pour que le skate ne rentre pas dans l’arène olympique. De nombreux “riders” sont dubitatifs quant à l’intégration de la planche à roulettes aux Jeux. Logique, puisque le skate est avant tout un sport de rue, qui se veut libre, insoumis, allergique aux règles.
Le skate ne peut pas être une compétition, il n’y a pas un vainqueur et un perdant, mais deux personnes qui partagent du plaisir ensemble.
peut-on lire dans la pétition. L’intégration du sport urbain aux JO va aller de paire avec la mise en place de règles plus strictes, d’une certaine pression aussi, des sponsors notamment, là où ce sport se veut avant tout un sport de loisir. “On va skater” disent les skateurs. Jamais “on va s’entraîner.”
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