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Et si on traitait le fait de manger comme celui de faire pipi? DR Flair Unsplash
Et si on traitait le fait de manger comme celui de faire pipi? DR Flair Unsplash

Pourquoi il faudrait traiter l’acte de manger comme celui de faire pipi

Kathleen Wuyard

Non, on n’a pas perdu la tête, et oui, on réalise qu’il y a pas mal de différences entre l’acte de manger et celui de faire pipi. Et pourtant, ainsi que le suggère une diététicienne américaine, il serait plus que sain d’aborder les deux de la même manière.

Euh, mais donc, de manger ses repas sur la lunette des toilettes, au mépris de toutes les règles d’hygiène? Rassurez-vous, ce n’est pas de ça qu’il s’agit du tout. Ainsi que l’explique Audra aka @thisgirlaudra dans un post sur son compte Instagram, manger et faire pipi ont en réalité beaucoup de points communs. Ou devraient, du moins.

Pensez-y: vous ne faites pas pipi à des moments spécifiques de la journée, mais bien juste quand votre corps vous dit qu’il en a besoin. Il n’y a rien de réglementé dans cet acte, vous imaginez à quel point ce serait fou de vous dire que vous n’avez le droit de faire pipi qu’à 8h, 12h, 16h, 19h et c’est tout?!

Or c’est pourtant exactement le genre de règles dont la plupart d’entre nous ont l’habitude d’entourer les moments des repas, souligne encore Audra.

https://www.instagram.com/p/CXEV59WrYUu/

Qui rappelle qu’il ne viendrait pas non plus à l’idée de quiconque de s’interdire de faire pipi avant d’aller se coucher ou tard le soir: “parce que ça impliquerait de rester douloureusement éveillé toute la nuit en train de contrôler quelque chose qui nous échappe. Vous imaginez à quel point ce serait inconfortable?”. Aussi inconfortable que de s’interdire de manger avant d’aller dormir même si on a faim, par exemple...

Et la coach, suivie par plus de 45.500 personnes sur Instagram grâce à son approche fraîche et décomplexée de la nutrition, de souligner encore le fait que quand il s’agit de faire pipi, on écoute toujours son corps en faisant les choix qui sont intuitivement bons pour nous, sans se dire “oh non c’est trop” ou “trop peu”. Et qu’il est grand temps de faire pareil en ce qui concerne le contenu de nos assiettes.

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