L’armée belge recrute des transgenres
Changer de sexe à la caserne
La transexualité a désormais sa place au sein de l’armée belge et elle concerne actuellement une dizaine de personnes. Dès le début de leur mutation vers une nouvelle identité sexuelle, les militaires transgenres bénéficient d’un encadrement très spécifique et qui peut s’étaler sur deux ans. Comme l’explique l’adjudant-chef Freddy Van Eeckout:
Du moment où la personne le signale clairement à son chef d’unité, il y a une phase de vie réelle où la personne doit se mettre dans la tenue de son nouveau sexe; si c’est un homme il doit s’habiller en femme, si c’est une femelle doit s’habiller en homme.
Oui, ma générale!
Si la Défense semble s’adapter aux évolutions sociétales, le règne du masculin-tout-puissant semble avoir encore de belles années devant lui. Les postes d’importance reviennent majoritairement aux hommes. Et ce n’est qu’en 2012, qu’une femme fut nommée pour la première fois au grade de général à deux étoiles. Deux ans plus tard, sur 24 généraux, deux seulement sont des femmes.
Ce que dit la loi
En 1989, le Conseil de l’Europe encourageait les pays membres de l’Union européenne à adapter leur législation pour permettre une meilleure intégration des transgenres. En Belgique, la loi de 2007 impose l’ablation des organes producteurs pour pouvoir officiellement changer de sexe et de prénom. Une opération lourde qui nécessite au préalable plusieurs mois de préparation psychologique et hormonale.
Source: RTBF.
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