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Rencontre avec Stéphanie Dezangré, créatrice de Tiroir de Lou

Stéphanie, 30 ans, a créé sa marque de bijoux délicats et féminins Tiroir de Lou, après avoir travaillé des ­années dans le journalisme. ­Aujourd’hui, elle vit entièrement de sa passion et elle fera partie du jury du concours Start-up de Flair!

“Pour moi, c’est une chouette reconnaissance de faire partie du jury, sachant que j’ai travaillé pour Flair pendant 7 ans. Ça me fait plaisir de savoir que l’on me perçoit comme quelqu’un qui a réussi avec son projet personnel.”

 

 

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Quels seront tes critères pour juger les candidats?

“L’univers visuel est très important pour moi. Aujourd’hui, quand on monte sa start-up, il faut avoir une identité visuelle forte. Les personnalités de cofondateurs risquent aussi de me toucher. Sans oublier la qualité: je serai attentive à ce qu’il s’agisse d’un service ou d’un objet fait avec du cœur, de l’âme, de la conviction et de la force. J’aimerais aussi que le projet soit vraiment innovant.”  

 

 

 

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As-tu des conseils particuliers à donner aux candidats du concours?

“Avant de participer, essayez de bien cerner les valeurs de base de votre future start-up. Demandez à vos proches comment ils perçoivent votre idée et quel avenir ils imaginent pour elle. C’est stimulant et ça vous permettra d’expliquer votre projet avec d’autres mots. Pour vous démarquer et ne pas passer à la trappe devant le jury, il faut un concept limpide, explicable en quelques mots.”

 

 

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Parlons de Tiroir de Lou. Comment a commencé cette belle aventure?

“J’ai toujours eu le besoin de créer. Quand j’étais petite, je voulais devenir inventeur. J’imaginais des tas d’objets avec des crayons, du papier, etc. (rires). J’ai toujours ressenti beaucoup de satisfaction quand quelque chose naissait de mes mains. Puis un jour, j’ai commencé à fabriquer des bijoux. J’adorais ça! Partout où j’allais, j’étais directement attirée par les bijoux. Ils ont quelque chose de très poétique. Ils peuvent aussi être porteurs de beaucoup de messages: “Merci”, “Je t’aime”... 

En fait, mon envie de créer et mon intérêt pour les bijoux se sont rencontrés. J’ai commencé à en fabriquer pour moi, puis pour les copines. J’ai participé à des ventes privées qui fonctionnaient très bien. Suite à ça, mon père m’a demandé si on ne créerait pas un vrai projet avec tout ça. Et l’aventure était née! J’ai ensuite mis ma carrière de journaliste entre parenthèses pour suivre une formation intensive en bijouterie, en Italie. Là-bas, j’ai appris à scier, souder, polir... J’avais envie de travailler le métal pur pour ne pas polluer la planète.” 

 

 

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As-tu toujours eu l’esprit d’entreprendre?

“J’ai toujours eu un esprit super libre. L’idée de bosser dans une grosse entreprise, avec des horaires fixes, etc. m’oppressait depuis longtemps. C’est comme si je n’étais pas en adéquation avec le monde professionnel dans lequel je suis née. Comme beaucoup de jeunes de la génération Y, d’ailleurs. Déjà petite, je disais que je ne voulais pas être dans un bureau. C’est pour ça que j’ai décidé d’être journaliste. Pour rencontrer des gens, être sur le terrain, être inspirée et stimulée tous les jours. Et c’est ce que Tiroir de Lou m’apporte aujourd’hui.” 

 

Quels conseils donnerais-tu à tous les jeunes entrepreneurs qui se lancent en ayant peur de se planter?

“De bien s’entourer. Sans ça, je serais sans doute toujours à enfiler des perles sur des fils de nylon dans ma chambre. Il faut aussi veiller à s’entourer de profils complémentaires. Par exemple, je travaille avec mon père, qui est très terre à terre et excellent gestionnaire. Moi, je suis plutôt quelqu’un de créatif. Ensemble, on forme un binôme très équilibré. Vouloir tout faire, c’est s’exposer à énormément de fatigue et de stress. Et justement, mon second conseil est d’arriver à décrocher. Il faut veiller à ne pas devenir sa marque et à s’épanouir dans d’autres domaines, sinon vous finirez pas ne plus vous écouter. Et en tant qu’entrepreneur, vous avez justement cette liberté d’écouter votre rythme biologique. Plus concrètement, il existe de bonnes aides comme le 18-19, un numéro gratuit pour les entrepreneurs bruxellois.” 

 

 

 

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Qu’est-ce qui est particulièrement difficile quand on monte sa société? 

“Aux critiques, déjà. Je peux vivre une mauvaise journée juste à cause d’un client mécontent. Ce qui est très difficile aussi, c’est de se sentir incompris. J’ai peu d’entrepreneurs dans mon entourage donc je stresse parfois qu’ils ne comprennent pas ma vie. Pour rebondir devant un échec, il faut arriver à se détacher, à prendre cette distance. Il faut s’endurcir. Mais rassurez-vous: personne ne naît avec les épaules d’un entrepreneur. —Ça s’apprend!” 

 

Et quelles sont tes plus belles réussites, celles qui te motivent à te lever le matin?

“Ce qui me met vraiment de bonne humeur, c’est de recevoir un feedback positif d’une cliente. Un gentil message peut booster ma journée! J’aime aussi beaucoup les ventes privées, pour rencontrer ma clientèle. C’est toujours gratifiant. Il y a quelques mois, j’ai offert des boucles d’oreilles à Selah Sue, qu’elle a portées pendant son concert. Magique!” 

 

 

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Envie de participer au concours Start-up?

Comme Stéphanie, vous avez des idées plein la tête et l’envie de créer votre start-up? Flair et ING vont vous apporter les clés – du plan financier aux outils marketing – pour transformer votre idée de génie en un véritable projet professionnel. Inscrivez-vous à notre concours Start-up avant le 28 août sur www.flair.be/startup16. À la clé: 75.000 € de budget marketing ainsi que 5000 € en cash sur un compte ING.

 

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